Photographié sous plusieurs angles l’observateur, tous en tournant autour de son sujet et capte avec son objectif – comme il avale, l’objectif les moindres aspérités des fenêtres, du noir, zone, où la lumière s’accroche, zones, d’autres zones, de surbrillance, zone où le moiré du feutre se fond dans la masse obscure du manteau, l’obturateur, se referme, sur ce cercle, le cercle, uni même – encerclé- par des lignes de vibrations rehaussées par les ondes lumineuses, il n’y a pas de fond, une spirale. Le chapeau se dénoue, vers l’infini, et trouve, ses correspondances, ce pour qui le « tenir ».
Encore les formes, : parapluie redevient une ligne, surmonté d’un triangle, , on ferait, la genèse visuelle, du parapluie, redevient une ligne surmontée d’un triangle surmontée d’un triangle, on ferait la genèse visuelle du parapluie : triangle, cercle, ovale, cercle dans l’espace cercle en perspective.
Châle, masse informe pas encore dépliée, triangle, genèse d’un sentiment : d’enveloppement, la deuxième peau, ce qui protège et aussi mystérieux. Le châle, de tous les jours, le châle moutarde en laine épaisse porté à l’ombre des murs de la maison, dehors, la muraille est en lierre, dehors, git quelque chose, quand elle se souvient du châle, elle le porte à ses épaules, pas résignée, le châle, était posé sur le fauteuil, châle et franges, dehors git quelque chose qui ne peut pas rentrer,elle porte son châle sur les épaules, ça aurait tassé sa silhouette, elle repose le châle, maintenant elle toute droite, maintenant la chose dehors ne viendra pas ce soir, le châle est couleur moutarde clair et laisse passer le jour, elle s’en aperçoit, posé sur ses épaules et il redevient mat, la chose le sait.
Plusieurs courbes ensemble forment un soulier, le soulier est à talon bien galbé, plusieurs courbes enlacées forment une géométrie du pied, de la jambe, et dessine les hanches, façonne la taille, les épaules, et surmonté d’un long cou, elle glisse élégante, dans la furie des jours.
Plusieurs courbes forment encore son sac accroché encore, sur le bras du fauteuil, la courbe lanière, entremêlée à son bras, avant de partir, elle fait attention que ces courbes s’unissent à son bras, elle fait le tour, avant elle vérifie les courbes, des angles en le posant sur une commode en bois de chêne et très solide pour qu’elle puisse supporter le choc si cela venait à s’effondrer,
Plusieurs courbes ensembles, avec des ondes et des mouvements ondulatoires de balancier, forme son miroir, miroir de poche enlacé dans les courbes de son sac, les plis de sa jupe, et le froissement des tissus, et il existe, et elle l’ouvre au milieu des autres courbes, tiendra t-il? pourra -t-il lui renvoyer son image son beau visage, et ses yeux gris, au milieu des courbes dehors balancent des ombres, des branches emplies d’ombres qu’elle trace le soir sur les carreaux, sur la buée des vitres , elle ramène des cercles interrompus et des choses comme ça, elle regrette, maintenant, elles se balancent verges et cotillons, vers le puits, cercle d’eau, et le rectangle, courre et cavale, elle ne peut pas le suivre des yeux, elle redevient au centre de la pièce, elle a réussi à ne pas tomber.
Plusieurs courbes enlacées forment ses doigts, autour les formes de ses bagues, et qui remontes, l’angle de son poignet quant elle prend la carafe, et les onde de l’eau lui renvois les couleurs démultipliées, les rouges, jaunes et vert, la couleur, enfermées dans ce qu’elle tient entre deux doigts, une perle.