C’était un quotidien d’il y a longtemps, un temps où on mangeait de la viande une fois par jour, voire deux, aujourd’hui c’est tout l’inverse.
Côtelettes ou tranches de porc, avec pommes de terre et légumes ou purée de pommes de terre et légumes
Saucisses porc et veau, même accompagnement
Sautés de veau nature ou panés ou côtes de veau, même accompagnement
Pain de viande (on disait pain de veau), même accompagnement
Boulettes porc et veau, sauce tomate, avec pommes de terre ou purée de pommes de terre ou frites
Cochonnailles diverses : saucisson, pâté, jambon cuit ou cru, rillettes, tartines de pain ou baguette, pas de tripes
Bifteck avec pommes de terre et légumes ou purée de pomme de terre et légumes
Steak, frites et salade (et petites boulettes de bœuf crues)
Le samedi était le jour du steak, frites, salade, tous les samedis de l’enfance et de l’adolescence, sans exception. Mon frère ne mangeait pas de steak de boeuf, il lui fallait du bœuf haché cuit, archi-cuit tandis que moi, petite déjà, j’aimais la viande rouge saignante et quand ma mère préparait le steak haché, de temps à autre, vers mes 6 ans, elle en faisait de mini-boulettes qu’elle me mettait sur le bord d’une assiette, j’en raffolais. Aujourd’hui encore, il m’arrive (mais c’est de plus en plus rare, même pas une fois l’an) de me préparer du bœuf haché – poivre et sel, rien d’autre – et de l’étaler sur une baguette, un régal, ou de le manger sans autre accompagnement.
Filet américain et frites ou sandwich à l’américain, appelé également « américain préparé »
Voici ce que nous en dit l’Internaute (.fr) : « Bien que très ressemblante à celle du steak tartare, la préparation du filet américain au sens strict est issue d’une recette belge, conçue en réponse au tartare français. Elle est l’invention du chef Joseph Niels, qui créa la recette en 1926. Elle fit la fierté de son restaurant, le Canterbury à Bruxelles, qu’il fonda la même année. »
Recette(http://niels1926.be/la-recette/ )
Viande de bœuf hachée gros 1er choix,
grosse cuisse ou tâche noire (plus de goût) bien dénervée,
sauce mayonnaise renforcée en piccalilli haché finement,
4 jaunes d’œufs en plus au litre de mayonnaise,
sel,
poivre,
véritable sauce anglaise (Lea & Perrins),
oignons et persil finement hachés,
câpres,
pas d’ail, de citron ou d’anchois,
bien mélanger avec une fourchette en bois pour arriver à une bonne onctuosité,
servi bien entendu avec des pommes de terre frites belges (bintje) pas trop épaisses,
un peu de cresson de rivière, oignons et cornichons aigre-doux,
qui ne tuent pas le goût de la viande.
Variante : américain de cheval, tartines de pain
Recette similaire :
Sel, poivre,
Jaune(s) d’œuf(s)
Mayonnaise maison
Sauce anglaise « Worcester Sauce »
Câpres
C’était le repas du dimanche soir dans l’enfance, je me souviens de la consistance un peu gluante de la préparation, due non pas à la texture de la viande mais à la généreuse quantité de mayonnaise, de jaunes d’œufs et de sauce anglaise que ma mère y incorporait. J’ingurgitais cela tout en regardant d’anciens classiques de Hollywood, en noir et blanc, comme il en passait souvent à la télé dans les années soixante-dix.
Tartare de bœuf à l’italienne
Carpaccio de bœuf
Oiseaux sans tête
Bœuf haché, enrobé d’une fine tranche de veau. La viande hachée est cuite à point, du moins c’est comme ça que ma mère la préparait.
Rosbif, haricots princesse, pommes de terre
La cerise sur le gâteau de cette préparation, c’est que, lorsque ma mère tranchait le rosbif, elle versait le jus de viande dans un verre à liqueur (en Belgique, on disait « verre à goutte », aujourd’hui on dit verre à shot…)
Carbonnades flamandes avec purée de pomme de terre ou frites
Fondue bourguignonne
Hamburger et cheeseburger, frites
Magret de canard, cuisson rosée, croquettes de pomme de terre
Brochettes de bœuf façon barbecue
Agneau, cuisson rosée, côtes, côtelettes, épaule, souris, gratin dauphinois
Poulet rôti, compote de pommes, purée de pommes de terre
Volailles diverses : pintadeau, coq, poule, dinde
Etc.
J’aime le mot de la fin on n’en a jamais fini à moins d’y mettre un terme. Résurgence du rôti de boeuf (saignant et détesté) dominical servi froid avec des cornichons faits maison le lundi ):
La patate c’est commode comme accompagnement (cf. textes appropriés – au moins 2)
En Belgique c’était la patate + un légume
J’aime le côté un peu foulli des recettes de cuisine qui s’entremêlent aux souvenirs et même à la vidéo à mi chemin! Très réussi
Rappel de mon propre grand père ( très) bon vivant qui me glisse à l’oreille lors d’une fête de famille: Ne sert pas trop d’accompagnement après les gens ils ne mangent plus de viande! 😅
Merci beaucoup !
haha, j’aime bien le commentaire de votre grand-père 😉