Un petit chemin bordé d’arbres…un champ en friches … les feuilles dégoulinantes d’un vieux chêne…courbée sur un pied de vigne, les grappes vermeilles sont coupées au loin des toits de lave encapuchonnent les maisons…les doigts collants de sucre je m’arrête et en face les cornouillers ensanglantent le sommet du coteau alors que les hirondelles sont perchées sur des fils électriques. Brisures et entre-deux.
Comme un oppercut en plein visage. La campagne me manque et je l’imagine, j’ai 12 ans : elle jaillit avec des mots et les images défilent comme un film. Je tourne la manivelle et la ronde commence…