Le grand lit, un grand lit, solide, un grand lit aux draps frais pour 2 personnes. Elle a pu entrer seule dans cette chambre, comment a-elle pu entrer dans ce grand lit, et dormir autant. La nuit parfois elle se levait, elle descendait les escaliers, dans le noir, et les remontait. Se coucher toute seule et repartir. L’arrangement des pièces devenait tout autre. Ce n’est pas une chambre d’enfant, je ne trouve rien qui fasse penser à l’enfance dans cette chambre, le lit en bois si solide, l’armoire, et un peu de lumière, une ombre habitait cette chambre, on n’y allait seulement pour y dormir. Elle se trouvait au fond d’un couloir, on passait dans le couloir après avoir monté un escalier, on dépassait une pièce qui était toujours fermée, et qu’on a ouvert seulement plus le jour des funérailles, c’était aussi une chambre d’enfance. On arrivait enfin, le lit faisait face à la porte, sur la droite, il y avait une fenêtre qui donnait sur des arbres.
Un grand lit solide -des draps pour 2 personnes -pour arriver à la chambre : traverser le couloir après avoir monté l’escalier – le grand lit fait face à la porte au fond de la pièce. La porte est ouverte, deux gros oreillers, une couverture. Se hisser dans le lit – la fenêtre, l’armoire, le lit est assez haut – comme ce n’est pas une chambre d’enfant, il n’y a aucun jouet, rien au mur, on dort c’est tout- l’autre chambre, c’est différent, un berceau, des petites tasses en porcelaine peinte avec une peinture orangée, des animaux en peluche, des petits disques qu’on s’amuse à faire sauter les uns par-dessus les autres. Si on regarde par la fenêtre, on voit le rectangle de pelouse bien découpé et un chemin en terre qui en fait le tour bordé d’arbres plantés à égale distance. Sur la gauche, il y a un puit. Le chemin est très ombragé, très étroit. On découvre plus loin, de la fenêtre que ces espaces sont découpés, et sont habités chacun d’un esprit différent : sauvage, soigné, et comme un dégradé dans le soin qu’on prend jusqu’au champs laissé en friche. Cette fenêtre ouvre vers le devenir et remet en question la perception. Croire que les djinns vivaient en ces lieux.
une ou deux (une je crois) chambre de deux adultes pour une enfant, et le souvenir de l’autre chambre et des tasses jouets
et puis les djinns
pourrait être un début de conte
Merci pour ta lecture Brigitte , c’est peut-être une piste à suivre,le conte, une ancienne piste oubliée…
Je ne sais pas si il s’agit de la même chambre (reprise du début, passage par la fenêtre), mais j’aime le trouble que cela crée. Une impression de suspens, d’irréel comme le flou du souvenir, de la remémoration qui nous mène de chambre en chambre…
Merci pour votre lecture : j’avais juste essayé de réécrire le paragraphe et puis j’ai laissé les deux.