# écopoétique #08 | Traversée de la Vie

A propos de Marie-Thérèse Peyrin

L'entame des jours, est un chantier d'écriture que je mène depuis de nombreuses années. Je n'avais au départ aucune idée préconçue de la forme littéraire que je souhaitais lui donner : poésie ou prose, journal, récit ou roman... Je me suis mise à écrire au fil des mois sur plusieurs supports numériques ou papier. J'ai inclus, dans mes travaux la mise en place du blog de La Cause des Causeuses dès 2007, mais j'ai fréquenté internet et ses premiers forums de discussion en ligne dès fin 2004.

8 commentaires à propos de “# écopoétique #08 | Traversée de la Vie”

  1. C’est magnifique et quelle présentation ! Bluffée. Avec ce petit côté déjanté qui me plaît infiniment. M’en vais relire pour savourer à nouveau. Et quel usage tu fais de la consigne ! Merci, Marie-Thérèse.

  2. Merci Elise, Brigitte et Anne, mon rêve de ce matin a encore confirmé ce texte intempestif à recoudre. Pique-nique sur une tombe avec des lumignons…, même pas besoin d’I.A. l’eau souterraine fait remonter les images, je nage dedans, passivement, désossant le sens immédiat, acceptant d’être déplacée là où l’eau folle de futur s’immisce. N’y croyant pas tout autant. Se réveiller est une manière d’accoster encore un jour de plus. L’eau qu’on voit a des racines. La fragilité des berges ne fait qu’imiter leur démesure. L’eau des mots est imprévisible même lorsqu’elle fuit dans de vieilles canalisations.

  3. l’objet flottant ne rejoint jamais l’amont
    et je retiens très beau… « A l’état sauvage, elle gifle bien plus qu’elle ne caresse »
    mais tu restes sur ta posture humaine… rassurante…
    merci pour tes rêves qui m’ont entraînée loin et je ne sais comment j’en sors rescapée

  4. Vraiment une intéressante perspective « Avec la fiction, on ne sait plus dans quelles eaux l’ on trempe », tout est là si la fiction est en jeu (ce que j’ai escamoté, ne pas suivre tout à fait la consigne est parfois un choix mais se laisser couler sur le flux). Du grain à moudre, donc.

  5. Françoise, Nathalie, Perle, j’ai du mal à suivre le flux des réactions à un texte lui-même liquide et libre d’acrobaties comme un poisson sauvage. L’eau contient tout. Comme l’écriture débonde ses images flottantes. Je suis loin de la fiction mais jamais des rêves qui dictent le sens de mes chutes verbales.