« Je vais te tuer ! »
Le poids de tout un corps contre une porte entrebâillée, où résiste de l’intérieur une force équivalente.
« Je vais te crever ! »
Soudain, tous les voisins sur le palier.
La main à plat pousse, et le genou, la cuisse, l’autre pied cherche l’ouverture à forcer, à craquer, l’autre poing cogne et cogne et cogne au niveau de la tête de l’autre côté, la bouche hurle.
Soudain, une lame à la main.
La voix des voisins monte, exhorte, ordonne, s’ajoute au cris.
Deux d’entre eux se regardent, l’autre force, pousse, crie, envoie son poing d’où dépasse l’acier comme il peut dans l’ouverture qui s’évase un peu, se rétracte un peu moins. Les deux d’un même bond chacun sur un bras, mais le bonhomme est fort, « je vais le tuer », s’ébroue, se dégage presque, « fermez la porte » crient les voisins, « fermez », il rue, les deux appuient jusqu’à ce que genou, poignet, tout cède et que la police arrivée, l’emmène.
Il voulait seulement se venger.