Seule sur la plage. Les pieds nus plantés dans le sable. La mer avance, les vagues finiront par lécher les orteils bien ancrés dans ce sol en mouvement. Crépuscule. Le soleil se couche à l’horizon, rougit les nuages qui s’effilochent, se reflète dans la ligne bleue immobile. Le vent s’est adouci, effleure les cheveux, câline le visage. Détente. Paix. Penser à rien. Sentir l’odeur du sel, ressentir la douceur de l’air, le monde se calme, se pose. Envie de se coucher dans le sable, sur le dos. Regarder le ciel devenu noir, étincelant. Rubis saphirs diamants. Sirius, Altaïr, Antarès, Véga. Relâcher. Regarder. Respirer. Écouter le silence. Le chuintement des vagues. Le tourbillon des grains de sable. Sentir encore. Respirer encore. Seule. Mélancolie. Un peu. Vague à l’âme. Peut-être. Mais solitude bienfaisante qui nettoie, atténue aussi des chagrins, des tourments, entraîne vers une sérénité, oubli de soi, union avec la nature, avec les éléments. Moment privilégié de lâcher prise. Au loin, une voile blanche traverse l’horizon…
C’est du vécu, ces pieds dans le sable ! Et oui, la solitude nécessaire pour atténuer le grand chagrin… Je guette la suite des propositions, Monika ! Je t’embrasse.
Merci Marlen pour tes mots, la plage sera pour plus tard, ici la maisonnée était pleine, la famille part petit à petit et j’aurai le temps – peut-être – de rattraper le retard. J’irai voir tes textes et d’autres, mais là je bûche les documents, les écrivains, c’est la marathon, une fois de plus…