« Oh how I wanted to be great!
Delusion of grandeur’s my fate.”
Denton n’avait aucune illusion sur la qualité de sa poésie. C’est même en le constatant amèrement encore une fois qu’il commencera la rédaction de son Journals. Il l’écrira dans une lettre à Jenesaisplusquidontlàjemefousdunom, juste avant de commencer, en juin 1942.
La première entrée du Journals c’est le 10 July 1942. Il s’autocite une dernière fois pour bien montrer que, vraiment, entre la poésie et lui, il y a plusieurs mondes. Il en est conscient, c’est déjà ça. Je le soupçonne d’avoir quand même essayé toute sa petite vie. Jusqu’au bout. Jusqu’à two o’clock in the afternoon of 30 December, 1948.
C’est qu’il y avait là quelque chose…d’assez important pour qu’il passe toute sa petite vie à essayer de le saisir, quand il le pouvait. Le reste du temps, il vivait comme il pouvait.
Piquant et drôle. J’aime bien. Un conseil pour la tarte au citron : il faut se lancer. Pas la tarte, mais à faire la tarte, au risque d’en passer pour une, mais la je sens que la tarte de Blanche va m’arriver dessus. Dans ce cas là, esquiver, ou partir en courant.
je ne ferais jamais de tarte au citron…j’aime po ça…et celle de Blanche est indétrônable.
Un régal votre texte. Et ce personnage on a vraiment envie de le suivre. Ce qui s’écrit à la fin me touche beaucoup :
« C’est qu’il y avait là quelque chose…d’assez important pour qu’il passe toute sa petite vie à essayer de le saisir, quand il le pouvait. Le reste du temps, il vivait comme il pouvait. »
Je m’y retrouve en tous cas. Merci.
Merci, j’y arriverais un jour…j’y arriverai…