Ne me regardez pas le je s’efface ma peau se fane vous devriez ressentir la douleur qui secoue impassible mes yeux vous traverse comme ci n’existait pas de passage voix entre vous et moi mon corps envahit de notes rebondit contre l’instrument un point fixe pour ne pas percevoir l’hésitation sur vos lèvres je ne veux pas savoir que ce vous pensez vous n’existez qu’après passage rage parcourt l’intestin tourne en rond une boucle sauvage sur la langue pourrait vous piquer les papilles dévorer vos nuits je n’y crois pas les gestes deviennent usine fatiguée je sais vos corps qui s’agitent ça m’indiffère je m’accroche vibration le corps sonne le glas d’un renouvellement perpétuel si je survis vous découvrirez la passion derrière les mains pour l’instant les ongles cassent sur la corde en suspension.
Bonjour Jen
Ce texte très poétique m’emeut beaucoup. Merci à toi !
Merci Fil de me lire toujours et laisser signe!
peau fanée, face écrasée, quelque chose de terriblement sauvage dans ce texte qui prend, nous pique comme tu le dis et dévore la nuit…
toujours intéressant et beau de te lire…
Merci Francoise de tes mots traces!
« si je survis vous découvrirez la passion derrière les mains pour l’instant les ongles cassent sur la corde en suspension »: c’est fort et ça me touche terriblement.