Il est vivant sur un carton à peine droit la tête sur le côté gauche du corps à ses côtés un chien aux yeux dévorés peut être une femelle emmitouflée sous un tissu taché peut être une couverture trouée devant un gobelet l’éternel des sans un gobelet en carton avachi de froid quelques pièces peut-être un euro ou deux pas de quoi grand-chose les pieds de temps en temps généreux une pancarte à l’écriture vacillante dit j’existe
Il est vivant sur un carton à peine droit la tête sur le côté gauche du corps à ses côtés un chien aux yeux affamés peut être une femelle emmitouflée sous un tissu taché peut être une couverture trouée devant un gobelet l’éternel des sans un gobelet en carton avachi de froid quelques pièces peut être deux euro ou trois pas de quoi grand-chose les pieds parfois donnent une pancarte à l’écriture tremblante dit j’existe
Il est vivant sur un carton à peine droit la tête sur le côté gauche du corps à ses côtés un chien aux yeux dévorés peut être une femelle emmitouflée sous un tissu taché peut être une couverture trouée devant un gobelet l’éternel des sans un gobelet en carton avachi de froid manque les pièces les pieds passent devant sans dire une pancarte à demi effacée dit j’existe
Il était vivant sur un carton à peine la tête sur le côté droit du corps rigide à ses côtés un chien aux yeux désolés peut être une femelle sous un tissu taché peut être une couverture geint devant un gobelet l’éternel des sans un gobelet en carton de froid mort quelques pièces peut être plus de quoi rien une pancarte à l’écriture vacillante retournée ne dit plus j’existe
Il est vivant sur un carton à peine droit la tête sur le côté gauche du corps à ses côtés un chien aux yeux affamés peut être une femelle emmitouflée sous un tissu taché peut être une couverture trouée devant un gobelet l’éternel des sans un gobelet en carton avachi par la pluie quelques pièces peut être deux euros ou trois pas de quoi grand-chose les pieds passent devant la pancarte l’écriture tremblante dit j’existe
si la parole performative …..
Il était vivant.
c’est vrai qu’il était vivant fonctionnerait peut etre mieux pour le dernier paragraphe. ?Je ne voulais mettre seulement « il n’est plus » mais comme j’ai tendance à souvent avaler les mots au passage j’ai mis comme ca mais il était vivant c’est peut etre le compromis adapté 😉
voila ce que j’appelle ECRIRE
Il n’est plus vivant sur un carton à peine la tête sur le côté droit du corps rigide à ses côtés un chien aux yeux désolés peut être une femelle sous un tissu taché sans doute une couverture geint devant un gobelet l’éternel des sans un gobelet en carton de froid mort quelques pièces peut être plus de quoi rien une pancarte à l’écriture vacillante retournée dit toujours j’existe
Il est sur un carton à peine droit la tête tranchée sur le côté gauche du corps à ses côtés un chien aux yeux affamés peut être une femelle emmitouflée sous un tissu taché peut être une couverture trouée devant un gobelet l’éternel des sans un gobelet en carton avachi de froid quelques pièces peut être deux euro ou trois pas de quoi grand-chose les pieds parfois donnent une pancarte à l’écriture tremblante dit j’existe