arrêt où la route fait combe. et croise la rivière. l’eau vive sape le goudron qui veut durer. là éblouit l’œil blanc en cime. il absorbe les couleurs. les ramilles en dentelle noire. la pellicule d’argent en fuite : l’eau après le pont. la borne en ombre s’allonge sur la route vernissée. l’ œil est astrolabe. le géomancien regarde et dit : ce qui dans l’air est écrit de sapience immémoriale : puella & caput dragonis. la jeune fille apparaît en surimpression en haut de l’image. s’efface. cède à la tête de dragon en bas de l’image. s’efface. l’invisible susurré s’aplatit soudain. n’en reste que son avers, l’orbe doré de l’œil sur la tapisserie du pont.
je savoure tes mots comme des trésors : combe, ramille, vernissé, géomancien, orbe. je lis, je relis, je m’enrichis. des images se forment s’envolent, reviennent, je n’ai pas fini d’explorer et de profiter de ton texte. étourdie, fascinée
que c’est beau.
C’est du bel ouvrage, bravo.
un instant un seul qui se suffit
ce procédé économique du . et de l’absence de majuscule jusqu’à l’épure…
on voit