Voyage 1
Des yeux suppliants-tu crois que c’est comme ça les yeux des pauvres auxquels pense Baudelaire ? Ces yeux qui disent rien et tout, qui retiennent là, bras ballants face à la misère inédite, face au désespoir sourd. Ne pars pas, enfin fais comme tu veux, j’ai perdu la voix, je n’ai plus que les larmes, qu’ils semblent dire, ces regards. Mais après tout, c’est peut-être juste ce que tu te racontes pour trouver un excuse, pour justifier l’impossible retour dans l’arrogante opulence du monde.
Voyage 2
Les mains s’accrochent au vêtement, manière de dire non. Doigts usés, cornés, lessivés, mais qui s’agrippent pour retenir des bribes d’amour avant qu’elles ne finissent en poussière, balayées par le temps. Alors reste encore un peu.
faire vivre l Ȏmotion chaque fois
Oh merci Brigitte pour ton mot qui m’avait échappé…je le découvre ce jour