Je suis debout, je regarde l’étendue de champs sur ma gauche et quelques pins, au loin, un défilé de montagne, une ligne, j’observe un aqueduc, et en contrebas, un sentier. Quelqu’un marche, il porte un sac. Des bâtons en bois dépassent de son sac. L’homme a un chapeau noir à large bord, il passe, je vois sa veste noire, j’entends ses pas sur le gravier, il y a tel silence que j’entendrai son cœur battre, il s’arrête sur une bute, il s’assoit et sort de son sac un repas emballé dans du papier. Une carriole arrive dans l’autre sens, tirée par un cheval. La carriole s’arrête. Je vois le cocher se pencher, descendre puis s’asseoir à côté du premier marcheur. On ouvre une bouteille et on parle.
Je suis debout, je regarde l’étendue de champs sur ma gauche et quelques pins, au loin, un défilé de montagne, une ligne, j’observe un aqueduc, et en contrebas, un sentier. Quelqu’un marche, il porte un sac. Des bâtons en bois dépassent de son sac. L’homme a un chapeau noir à large bord, il passe, je vois sa veste noire, j’entends ses pas sur le gravier, le vent fait claquer les arbres depuis les racines à la cime, il s’arrête sur une bute, il s’assoit et sort de son sac un repas emballé dans du papier. Une carriole arrive dans l’autre sens, tirée par un cheval. La carriole s’arrête. Je vois le cocher se pencher, descendre puis s’asseoir à côté du premier marcheur. On ouvre une bouteille et on parle.