Un enfant dont l’ennui envahit la tête rencontre une paire de ciseaux. Il fabrique son roman avec les mots et les lettres qu’il découpe.
Avant il y eut un coup de couteau. Une tentative d’assassinat peut être. Ensuite, un 27 juillet, il fut frappé d’un herem le maudissant à vie et interdisant de le lire. 356 ans plus tard, il y avait encore des religieux pour refuser la levée de cette excommunication.
Un parking comme un rond-point, un poing de rendez-vous. Une femme parle. Sereine, lumineuse. — Nous nous rassemblons pour aller dire ensemble que nous voulons être ensemble à ceux qui ne cherchent qu’à nous séparer.
De la pierre à l’homme. De l’âme au cosmos. Tous les engagements, toute l’oeuvre, toute la vie de « l’homme qui parle avec les pierres ». Pour croire en Gaïa. Espérer comme lui pouvoir revenir sous la forme d’un papillon. Ou un lichen, un caillou, un chien. A Thulè ou ailleurs.
Créatrices pensées d’un insaisissable. Formes, lignes, surfaces, couleurs, quadrillages, flèches, symboles. Les mouvements du point. La richesse des malhabiles. Libre respiration. Le mouvement et le repos.
Intelligence du nuage. Trajectoire effrayante. Les savants contre les politiques. Le cerveau qui explose. Un roman qui se trompe : l’apocalypse ne viendra pas d’ailleurs. L’ennemi, c’est nous.
L’homme qui cherche, expérimente, éprouve son temps. Jusqu’à y perdre sa liberté. Jusqu’à en finir avec la vie.
Complots, pièges, traquenards, attentats. Envers et contre tout, les deux hommes réussissent leur mission. Ils obtiennent les Lumières.
Nécessité d’un hiatus. Il laisse croire à sa mort. Le chagrin de son plus fidèle ami importe peu.
Elle le séduit en étant elle, avec son âge, sa marque indélébile sur l’avant-bras. Elle l’emporte. Elle le grandit. Elle le fait être. Avant de lui dire adieu.
Ah Ruth G avec ses nattes en couronne qui croque une pomme dans Un cimetière… merci Ugo
Parler avec les pierres. Et la richesse des malhabiles. Ou l’intelligence des nuages. c’est heureux à ce mi temps du jour. Merci Ugo
métempsychose ? (les pierres et parler avec elles (me) fait penser à ce film « Compartiment n°6 » où l’héroïne (elle a lu Malaurie) va contempler les pétroglyphes de Kanozero)
il y a comme un frémissement sur celle du 11 février (ressenti aussi)
Ça me fait penser aux nouvelles en trois lignes de Fénéon. La succession narrative installe un espace qui résonne bien après la lecture.
Pour vos écritures d’abord et pour vos passages, lectures et retours attentifs, toujours trop encourageants, merci JLuc Chovelon, merci Piero Cohen-Hadria, merci Nathalie Holt. Merci à toutes et tous.