à la première tablée pas si petite un peu grande mais pas trop, je corps vert chaise-table dos raide ostensible à la mer, je chaise-table à genoux angles obtus apex en prise, je chaise-table impunie encore de radicule, je corps vers plus tard mains musculeuses embarrassées de gammes empêtrées de radicelles, je corps dos visible depuis gouffres marins offrant poitrine aux thyms sauvages et cailloux anguleux, je corps chienne avec couverture et chapitres enluminés par croyance de venue en une seule et parfaite fois, je mains gammes en cursives soutenues une chienne de corps roux fidèle bien que, je chienne assise à la gauche du maître en voiture antique et molle et alerte moulin café, je sans laisse et sans ceinture abattue les yeux pour voir les oreilles fines et la raideur canine aux antérieurs, je mains légères un passage à niveau, je chienne trou noir les ferrailles plissées, l’interruption du mouvement l’odeur bouillie d’huile noire les froissures à creux de tôles les giclées métalliques les éclatements de verre je corps-chienne éjectée translatée lapidée et l’épouvante d’après immédiate les hurle mains-je inaudible après ou tout d’une suite au ralenti après dans long silence ténébreux d’après impact vitesse fois mètres fois poids de masse wagon essieux locomotive contre vitesse fois mètres fois poids de masse voiture antique et molle dans grimoire défiguré je terreur chienne micro-seconde en micro-seconde relève, je chienne terreur plus gigantesque plus assourdissante plus pétrifiée plus énorme plus ramassée que je terreur quotidienne habituelle pérenne distendue terreur, un temps ressac diminué rendu aux gouffres marins et vague clapotis, un temps maître en cadavre démembré écrabouillé décapité ferraille aérienne cadavre que je-poitrine penche sur, un temps je-voix-corps défigé à mains crispées effort, un temps précis petit précieux, un temps invisible imperceptible apex racinaire autonome, un temps balise île perdue retrouvée par fois x fois x fois autant que
j’aime vraiment ce genre de titre, syntaxe qu’on a parfois en rêve
et les rêves pouvant se révéler tellement ennuyeux pour autrui, voici que je viens de retravailler la ponctuation, parce que nécessité d’une nuit justement pour oublier le texte (parfois faut-il bien plus d’une nuit) et en prendre connaissance comme si pas moi qui aurais fait ceci, et se rendre compte que l’écriture d’hier a besoin de quelque chose comme d’une élucidation des articulations entre les pensées emmêlées (sic) et prendre alors le parti (pour aujourd’hui seulement?) de tenter ainsi. D’ailleurs je me demande si mes « – » sont adéquats (vous parliez un jour de leurs paramétrages que je ne retrouve pas).
28-06-23
et prendre finalement le parti du vide-silence
ah oui, de l’importance (parfois) des – ou/et mieux encore des –
commotion saisissante, langage produisant créature