NE PAS SAVOIR SI TU ES AU MONDE
Etat figé cadavérique. Fatigue intérieure extrême. Pensant regardant le ciel noir sans étoile de la ville sous un lampadaire qui éteint les choses au lieu de les éclairer. c’est comme si le corps s’était figé bouche ouverte on dirait que la bouche essaye de boire l’air. Cervicales coincés tête vers le haut. Coincé dans une recherche vers le haut rictus arrêté sur la bouche. Au mauvais endroit mal choisi trop conventionnel trop vide. Ombres absentes. Il s’est arrêté en plein vol parasité par toutes ces actions entreprises et non terminées.
A DÛ EMBRASSER LE MYSTÈRE
Etendue de montagne. La montagne croît par le haut en roche en falaises. Neige en haut aussi là où il fait le plus froid : névés, alternance avec le caillou qui ressort en fonction des multiples variations de relief et d’ensoleillement. La pierre se remplit de fissures formant des lignes qu’on identifie de loin grandes lignes parallèles et multiples segments comme des lignes d’une main. Au bas de la pente, des amas rocheux regroupés au même endroit débris des éboulis de plusieurs années. Sous le sommet rocheux, la montagne creusé par l’eau s’attendrit de l’herbe pousse. Plus on suit la pente vers le bas plus plus la roche devient terre et poussent des variétés d’herbes et de fleurs. Couleurs. Puis forêts regroupés en mêmes arbres: épicéas. Plus bas suivant cascades et torrents des forêts de hêtres.
C’est un paysage qui a ses multiples règles de composition qui lui donnent une présence, un souffle. Multiples creux où l’imaginaire vient nicher comme un oiseau solitaire rapace.
quel paysage ! Merci
Merci pour toutes ces lectures Danielle
Je verrais très bien ce texte lu à voix haute, et par-dessus l’enregistrement de multiples projections d’images – de matières surtout, ce serait une merveilleuse explosion
Merci Françoise. Content que tu voies de l’oralité dans ce texte : je crois que je la recherche. Et merci de tes retours toujours stimulants.