« anthologie » | le cycle été 2024

Mis en avant

Le cycle été, c’est lancé ! Avec une page dédiée sur Tiers Livre pour les modalités, accès et inscription, téléchargement des ressources d’appui, publication dans la plateforme collective… et c’est aussi la page sommaire pour naviguer et dans les propositions, et dans les contributions. Notre troisième expérience mode #40jours, on a trop appris les deux premières fois pour ne pas Continuer la lecture« anthologie » | le cycle été 2024

#anthologie# 17 une dernière rencontre avec Xavier OR. / Hommage par Jean Yves LEBORGNE

#anthologie# 17 Une dernière rencontre avec Xavier ORVILLE / Hommage par Jean-Yves LEBORGNE Je vais prendre des nouvelles, missionné par un ami commun que j’ai retrouvé à l’occasion des obsèques de mon père Je vais me rendre au domicile privé de XAVIER OR…. L’écrivain de Martinique qui a consacré une petite partie de sa vie à enseigner car hispanophone et Continuer la lecture#anthologie# 17 une dernière rencontre avec Xavier OR. / Hommage par Jean Yves LEBORGNE

#anthologie #22 | Rue Michel Servet

Rue Michel Servet – souvenir lointain C’était vraiment difficile de trouver une place pour se garer dans la rue Michel Servet. Le parking de la place du marché était proche mais trois fois par semaine, les mardis, jeudis et samedis il fallait enlever la voiture sinon la fourrière. J’avais oublié une fois mais les forains avaient poussé ma voiture. Le Continuer la lecture#anthologie #22 | Rue Michel Servet

#anthologie #23 | Le sous-sol

Je ne me souviens pas d’une époque antérieure au sous-sol. Il a toujours été là, comme mes bras, mes jambes, ma tête qui repose sur mon torse, et sur personne d’autre. Nous étions assez enfants pour partager naturellement le même sol, même s’il y en avait deux. L’un en haut, l’autre en bas, mais nous n’avions pas besoin de celui Continuer la lecture#anthologie #23 | Le sous-sol

#anthologie #25 | si rares si fortes

Pas moyen de les retenir, de les provoquer, et manquant de mots plus que pour tout le reste. Elle dit : ne met pas de parfum. Elle dit j’aime ton odeur. Elle ferme les yeux, son nez me parcours sans toucher ma peau. Elles m’ont toutes parlé de mon odeur, et jamais je n’ai senti la leur. Je sens ce que Continuer la lecture#anthologie #25 | si rares si fortes

#anthologie #22 | Véritable route de campagne avec fictions

Derrière le portail de la petite maison de l’autre coté de la route, à peine dissimulé par une armada d’herbes folles, c’est un capharnaüm d’objets abandonnés qui bloque le passage jusqu’à la porte d’entrée. On dirait une cargaison de brocante à ciel ouvert, déchargée à la hâte, puis laissée à l’abandon. Il fixe d’abord son attention sur un matelas noirci Continuer la lecture#anthologie #22 | Véritable route de campagne avec fictions

#anthologie #25 | artefact

A l’autopsie, la puanteur du cadavre d’un mort en odeur de sainteté demande autant d’huile de menthe poivrée sous le nez que le cadavre d’un mécréant. Dans les rues passantes de nos jours les odeurs de pains au chocolat et de croissants sont des illusions : les boutiques de viennoiseries sont désormais équipées de diffuseurs d’odeurs attirantes. Une société parisienne Continuer la lecture#anthologie #25 | artefact

# anthologie # 25 | odeurs, parfums

Est-ce la pluie qui remonte les parfums de la terre ou la terre humide qui sent ainsi ? Provoque un tel sentiment de bonheur ? Les fleurs n’ont plus de parfums lorsqu’il pleut comme si elles ne voulaient pas les mouiller   Nul ne sait ce que les autres sentent de lui.  Un corps chaud exhale un parfum chaud. Un corps froid Continuer la lecture# anthologie # 25 | odeurs, parfums

#anthologie #24 | Tête bêche

Allant vers le sombre lit… (Joyce Ulysse) Oui, c’était là-bas à Gibraltar j’étais si impatient toujours trop pressé je l’ai poussée, pressée serrée de toutes mes forces jusqu’à ce qu’elle me dise oui elle a dit oui je ne saurai jamais si c’était pour moi ou pour échapper à la famille à la maison connaître enfin un homme et je Continuer la lecture#anthologie #24 | Tête bêche

Anthologie #19# en noir et blanc

«toutes les images disparaîtront» le rire terrifiant de Grace Poole, la vision de l’enfer et l’enfant lisant en cachette Jane Eyre sous l’édredon de plumes, à la lueur d’une lampe de poche affiche annonçant le match de foot du dimanche sur la porte du café restaurant, Chez La Bruna, rue de rû, un couple endimanché pose devant la porte, la Continuer la lectureAnthologie #19# en noir et blanc

anthologie #25 | lot d’odeurs

Je ne sens rien. Ne rien sentir, se sentir ne rien sentir. Juste voir. L’odeur du pet qui fait rire les enfants. T’as pété ! Non j’ai pas pété. Si t’as pété. Ça pue, tu pues. Passer de ça pue à tu pues, à ils puent, à ils puent tous. Repousser les puants, celles et ceux qui ne sentent pas Continuer la lectureanthologie #25 | lot d’odeurs