mais qui donc a dit :

le forcené du goût des autres


[...] j’ai accumulé pendant des années beaucoup de projets littéraires et je ne me suis mis à écrire qu’assez tardivement, j’ai beaucoup de projets de films et de photographies. Je suis un forcené du travail, je ne me repose jamais, je ne prends jamais de vacances. Je consomme peu de livres et de films des autres. Je ne vais pas assez au cinéma, au théâtre, je ne lis pas assez de livres parce que je n’ai pas assez de temps. Mon obsession et mon ambition, c’est de réaliser mes projets.
Je n’ai aucune idée comment cela peut être reçu, quelle place cela peut avoir d’autant que je n’ai pas une grande estime pour ce qui se passe en France dans le domaine de l’art, de la littérature et du cinéma. Donc, disons que ce n’est pas tellement une situation où j’aurais envie d’avoir une place parce que il n’y a pas beaucoup de gens que j’admire. En tant qu’écrivain, j’ai toujours l’impression d’être un écrivain traduit en français.
réponse ici.


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1ère mise en ligne et dernière modification le 13 mai 2007
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