éboulement de cratère

Dostoievski, par Benjamin


Tout le mouvement du livre est comme un immense éboulement de cratère. A défaut de nature et d’enfance, on n’atteint à l’humanité que dans une catastrophe où elle s’anéantit elle-même. Le relation de la vie humaine au vivant jusque dans sa chute, l’insondable abîme du cratère d’où pourraient un jour se décharger, avec une grandeur humaine, de puissantes forces...
Walter Benjamin, sur L’Idiot de Dostoievski.


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1ère mise en ligne et dernière modification le 30 novembre 2006
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