#été2024 #36 | Epstein, ciné-œil et ralenti

le cycle été 2024 de Tiers Livre



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#36 | Epstein, ciné-œil et ralenti


Dans le cycle Prendre de Tiers Livre — emprunter pour le récit aux autres disciplines — on avait exploré le texte fondateur de Jean Epstein, en 1927, Bonjour cinéma et la suite des conférences liées à ce texte, depuis le concept qu’il avait inventé de « photogénie », et on s’était concentré sur un de ses points majeurs, le gros plan, et plus tard, dans le cycle Vers un écrire film, dimension essentielle quelle que soit la démarche de chacun, déjà sur la question du ralenti.

Pour ce cycle Anthologie, un rendez-vous fixé de longtemps avec ce point de basculement unique dans la constitution du cinéma comme histoire.

Et là, par rapport à cette première exploration sur la question du ralenti, on dispose d’un contexte différent : on ne choisit pas un thème en fonction de la proposition d’écriture, mais on applique la proposition d’écriture non pas aux 35 contributions existantes, mais aux interstices ou lacunes entre ces propositions, qu’on a désormais constituées en suite linéaire.

Et, cherchant dans les deux livres de Gilles Deleuze où il cherche à conceptualiser le cinéma en tant que tel, L’image-temps et L’image mouvement, ce n’est pas une surprise qu’il associe, pour la question du ralenti et de cette élasticité du temps comme brique de vocabulaire native du cinéma, Jean Epstein (toujours l’exemple de sa Chute de la maison Usher (1928), au fondateur L’homme à la caméra de Dziga Vertov (1929).

Lire attentivement (non pas que cela fasse leçon, mais pour appliquer aussi un ralenti en amont de l’écriture, laisser infuser avant d’écrire !) le petit extrait à télécharger : au verso, Epstein sur le ralenti, dans le Cinéma du diable (1947), et Deleuze sur Epstein et Vertov au recto.

Et à vous alors de choisir, dans les interstices séparant vos 35 contributions existantes, lequel se prêterait à une reprise — oui au ralenti — mais pourquoi pas avec des jeux reconnaissables de ralenti et accéléré dans le même texte.

Quel texte de départ ? Une situation avec personnage seul, une situation avec confrontation de personnages ? Des gestes scrutés au ralenti sans plus entendre le dialogue ? Un simple moment du quotidien mais agrandi et distordu à l’échelle maximum qu’on puisse tenter ? Et tout cela sans bords, sans avant ni après ? Ou rien qu’un paysage, ou une forme, ce qu’on va regarder de tout près ou de très loin ?

Ainsi sera lancée notre boucle ultime pour ces 40 séances...

 


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
1ère mise en ligne et dernière modification le 31 juillet 2024
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