Khalil Gibran en torture

cinq lignes du Prophète, pour la souffrance Liban


Et un des aïeux de la cité dit, Parle-nous du Bien et du Mal.
Et il répondit :
Du bien en vous je puis parler, mais non de ce qui est mal.
Car qu’est-ce que le mal sinon le bien torturé par sa propre faim et sa propre soif ?
En vérité, quand le bien est affamé, il recherche la nourriture même dans les grottes obscures, et quand il a soif il se désaltère même dans des eaux mortelles.
Vous êtes bon quand vous êtes unis avec vous-même.
Pourtant, vous n’êtes pas mauvais quand vous n’êtes pas uni avec vous-même.
Car une maison divisée n’est pas un repaire de voleurs, elle n’est qu’une maison divisée.
Et un navire sans gouvernail peut dériver sans but près d’îles dangereuses, mais ne pas sombrer.
Khalil Gibran, Le Prophète


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1ère mise en ligne et dernière modification le 18 juillet 2006
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