« Them things liked human sacrifices. Had had ’em ages afore, but lost track o’ the upper world arter a time. What they done to the victims it ain’t fer me to say, an’ I guess Obed wa’n’t none too sharp abaout askin’. But it was all right with the heathens, because they’d ben havin’ a hard time an’ was desp’rate abaout everything. They give a sarten number o’ young folks to the sea-things twict every year — May-Eve an’ Hallowe’en — reg’lar as cud be. Also give some o’ the carved knick-knacks they made. What the things agreed to give in return was plenty o’ fish — they druv ’em in from all over the sea — an’ a few gold-like things naow an’ then.

« Parce que ces choses c’est les sacrifices humains quelles voulaient. Elles en avaient eu loin dans leur passé, mais avaient perdu toute idée d’un monde d’en haut au bout d’un temps. Ce qu’elles faisaient à leur victime c’est pas très beau à dire, et je suppose qu’Obed a pas eu trop le culot de leur demander. Mais eux les sauvages ça leur allait, parce qu’ils sortaient vraiment d’un temps de misère, et ils désespéraient de tout. Ils donnaient le nombre voulu de leurs jeunes gars aux choses de la mer deux fois l’an – à la veille de Mai[[La nuit qui précède le 1er mai, nuit de Walpurgis en Europe centrale, celle du sabbat des sorcières.] et à la Toussaint – aussi réglé que ça pouvait être. Et ils leur donnaient aussi les bazars sculptés qu’ils faisaient. Ce que ces choses voulaient bien leur donner en échange c’était du poisson tant qu’ils en voulaient – comme s’ils les attiraient depuis partout dans la mer – et un peu de ces trucs qui ressemblaient à de l’or de temps en temps.