H.P. Lovecraft | L’ombre qui prit Innsmouth, §54

un récit essentiel de H.P. Lovecraft, présentation bilingue


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Soon cross streets and junctions began to appear ; those on the left leading to shoreward realms of unpaved squalor and decay, while those on the right shewed vistas of departed grandeur. So far I had seen no people in the town, but there now came signs of a sparse habitation — curtained windows here and there, and an occasional battered motor-car at the curb. Pavement and sidewalks were increasingly well defined, and though most of the houses were quite old — wood and brick structures of the early nineteenth century — they were obviously kept fit for habitation. As an amateur antiquarian I almost lost my olfactory disgust and my feeling of menace and repulsion amidst this rich, unaltered survival from the past.


Bientôt des carrefours et des bifurcations apparurent ; celles sur la gauche menant vers le rivage à des zones dépavées sordides et sur leur déclin, tandis que celles vers la droite semblaient témoigner de certaine grandeur perdue. Jusqu’ici je n’avais vu personne dans la ville, mais surgissaient maintenant des signes dispersés qu’on y habitait – des rideaux aux fenêtres ici et et là, et de temps en temps un véhicule motorisé dans les virages. Le revêtement et les trottoirs s’amélioraient, et même si la plupart des maisons semblaient bien vieilles – des structures de bois et de briques datant du XIXe siècle – elles étaient d’évidence entretenues et habitées. En tant qu’amoureux du passé, à ces témoignages du passé, riches et préservés, j’oubliai presque mon dégoût olfactif et mon sentiment de menace et de répulsion.

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1ère mise en ligne et dernière modification le 18 décembre 2017
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