Langres, un soir

une tombée du soir à Langres, en Haute-Marne


C’était l’hiver 1998. Nous préparions avec Didier Galas et Charles Tordjman un spectacle de masque solo sur des textes de Rabelais, Fariboles (« Car les temps sont dangereux, ce ne sont fariboles »). Didier ce soir-là jouait à Langres une des dernières représentations de son Ahmed philosophe, le personnage d’Alain Badiou. Je ne savais rien de la ville de Diderot, plantée sur son piton rocheux. Tout cela, éclairé dans l’hiver, s’est écrit comme regarder une ville en jouet, une ville miniature. Je ne suis jamais retournée à Langres, je suis sur Internet le travail qu’y fait Thierry Beinstingel. Michel Le Bris avait ensuite publié ce texte dans sa revue Gulliver : j’avais été, pendant deux heures, moi aussi, un écrivain voyageur...

Parce que pour être sur cette terre cela doit bien passer par quelque part.

Ce soir-là, je me souviens, l’autoroute est déserte parce que des barrages routiers ont isolé Nancy et qu’il n’y a plus d’essence nulle part. avec la voiture louée on a juste de quoi faire l’aller-retour. On roule dans des collines tranchées droit par un ruban gris monotone et droit, autoroutes neuves, pas usées, cent quarante kilomètres. Ce n’est même pas le soir. C’est quatre heures de l’après-midi, mais le brouillard et l’hiver font de l’heure comme déjà une nuit.

La sortie Langres bien fléchée, après celle pour Chaumont, en laissant l’autoroute filer vers Dijon. C’est le département de Haute-Marne. De Langres je ne sais rien. Ici je ne suis jamais venu.

De Langres quand on arrive on voit les remparts sur leur élévation, une bande noire de vieille pierre sur le fond gris sombre du ciel. La route se divise pour contourner d’un côté vers Vesoul, de l’autre vers Chaumont, et vers Dijon et Nancy comme pour étarquer entre quatre points cardinaux la plaine si égale. Ce ne sont pas des remparts pour jouer, on a beau ne rien savoir de leur histoire, cette terre a trop saigné, et c’est cela qu’elle marque jusqu’au ciel. On suit le mur qui écrase de très haut la voiture, jusqu’à soudain la porte par un tunnel ovale, quand on rentre c’est une rue serrée et en courbe.

On ne trouvera pas, d’abord. On s’est trouvé brusquement sur une place où il a fallu faire demi-tour. Des magasins déjà éclairés (une grande boulangerie), et l’ombre opaque d’une impressionnante église noire, précédée de colonnes dont les deux bras ne feraient pas le tour. Et puis ressortis du rempart, en surplomb de la vieille plaine. On a demandé la route à une fille, qui marchait sur le bord avec un parapluie, et avant même qu’on parle, nous qui venions d’arrêter la voiture à sa hauteur, voilà qu’elle nous demande l’heure qu’il était, à Langres, comme si elle avait pour cela compté sur nous, et c’est encore à cause d’une bizarrerie comme celle-ci que plus tard on se souvient.

Sur ses indications, on s’est perdus. Ce n’était pas de sa faute, parce qu’une fois arrivés à cette « salle des remparts Est », nous comprendrions notre erreur : la rocade bouclée autour de l’élévation, et puis ici une sorte d’adoubement entre la ville d’en bas et celle d’en haut, la rocade s’élevant jusqu’à la bouche des remparts. Nous on était passé devant, et on avait fait deux tours. Notre salle polyvalente il fallait la trouver non pas dans les remparts mais à côté, derrière le garage Fiat et le gros supermarché Champion avec le parking bondé, parmi ces ronds-points qui couvrent partout notre territoire, et la récurrence de ces quatre directions cardinales, répétées tout autour de la ville, Vesoul, Dijon, Chaumont, Nancy. Il y a des usines à Langres, en tout cas une grosse usine. Il faisait noir, je n’ai pas su ce qu’on y fabrique. Il faut une usine pour que la ville soit le poumon de quelque chose. Des bâtiments en paral-lélépipèdes sous bardage métallique, et entourés de grillages. Puis ces entrepôts au carré qui derrière chaque rond-point reproduisent les éternelles enseignes de la consommation de masse. Il y a aussi, comme dans chaque voyage en France, le cimetière, ici en pente et sans éclairage, étalé sur une bande étroite du rempart en haut à cette rocade en bas.

Finalement, quand il n’y avait plus que les champs, nouveau demi-tour. On a passé le tunnel ovale cette fois sans rentrer, et, deux côtes plus loin, quand la rocade s’est élevée jusqu’au pied du rempart, tout au bout du grand haricot sur sa hauteur, effectivement le rempart ouvrant, on a contourné le garage Fiat, sur la route qui partait vers Chaumont, maintenant dans le brouillard dense de cinq heures. On avait mis donc quarante minutes pour la trouver, la « salle polyvalente des remparts Est », à l’entrée du Quartier Neuf, mais c’est bien pour cela que Langres je m’en souviens comme d’une ville dessinée toute entière, extérieurs et remparts, les usines où il faut et le supermarché géographiquement symétrique du cimetière. On a enquillé la voiture par un portail, il pleuvait trop pour y voir à plus qu’à deux mètres, on était dans un stade, de ces stades pour les scolaires. La porte du gymnase était fermée à clé, mais on a fini par apercevoir le vieux camion rouge, au portail sur l’arrière, on y était.

Ils étaient rassurés, les deux machinistes, que nous arrivions et qu’ainsi je leur livre Didier Galas, l’acteur au masque (il les avait dans un grand sac, ses masques de cuir et de bois). Lui, depuis qu’on tournait, il était inquiet, avec le retard. Il m’a laissé presque aussitôt, on lui a montré le chemin de ce qu’ils appelaient quand même une « loge », les vestiaires. Maintenant il allait répéter en remettant ses pas dans ses pas et son texte le murmurer aux endroits qu’il le dirait, s’échauffer aussi les muscles parce que le masque qu’on porte sur le visage fait que tout du corps, et les yeux et les mains d’abord, est multiplié. Leur rituel d’acteurs qui savent leur métier, n’importe où qu’ils le fassent.

Gymnase. Dans la salle de sport, ceux du camion ont dressé une structure métallique où hisser l’espace rouge d’un faux théâtre et ses lumières. En face il y a des gradins, et devant les gradins quarante chaises (elles sont numérotées), et autour des gradins, de ces mêmes barrières grises qu’on utilise chaque fois qu’il y a une foule à enserrer. Autour, le grand vide du ciment noir, et au plafond les paniers de baskets relevés qui surplombent. En avant de la grande salle, sur son flanc, une sorte de sas avec une table à tréteaux pour les billets, une lumière jaune d’ampoules nues et des courants d’air : les portes vitrées ne ferment plus bien, dans leurs armatures un peu tordues. La salle est dite polyvalente, parce que, en arrière des accessoires installés au sol par ceux du théâtre, je découvre une vraie scène, de celles qui surplombent par un mètre et demi de ciment, avec appareil de rideaux rouges, les gens des gradins, architectures mortes et une certaine idée de l’art pour les masses.

J’ai remonté à pied. Là où est le portail par où on entre dans le stade, il y a la « Maison du Chien ». Cela ne mériterait pas d’être signalé, tellement partout ces éta-blissements prolifèrent (Animachic, Toutou Chic, Toutou Much, K’niche, Tic et Puce, Au Poil Fou, Câlin Canin, Canin Malin, Magichiens, Cath’Pattes, Coif’Tout, Canin Paradis, Dog Star, Dandy Dog, Estetic’ Chiens et autres Séduction Canine ou Nom d’un chien, Canichic ou Le Coeur en Plus) mais celui-ci avait disposé un grand pan-neau éclairé sous la pluie, indiquant qu’il était aussi « point conseil », pratiquait « l’épilation petites races », mais aussi proposait accessoires de dressage, « nourriture bio santé qualité », et surtout ce mot à la fin : « librairie ». Tant mieux qu’à Langres on propose des livres aux chiens, mais ce mot pour moi avait jusqu’ici gardé comme un peu de résistance à l’air du temps, une idée d’île préservée.

Langres c’est la ville natale de Diderot, c’est marqué sur les dépliants touristi-ques, et la place au milieu de cette rue qui fait l’arête dorsale de la ville c’est bien sûr la place Diderot. Galas en a plaisanté : c’est quelque chose, pour un acteur, de jouer dans la ville de celui qui a écrit le Paradoxe du comédien. Donc, je suis entré dans la grande librairie Diderot, qui fait aussi papeterie. J’aurais aimé acheter quelque chose, les mots alors gardent qu’on est allé quelque part. Mais les livres qu’on trouve à Langres sont ceux de partout ailleurs, un choix mince, autour des mêmes piles racoleuses d’écrits dont ce qui nous rassure c’est comment vite ils seront remplacés par d’autres. Et pourtant ce n’est jamais si simple : ici, mis en évidence, c’est le dernier livre, orgueilleux et difficile, de Claude Simon, qui tranchait par amour et revanche de libraire, et c’est cela aussi qui fait un pays.

Peut-être c’est à cause quand même des livres, la magie qu’on voudrait toujours de transposer où on ne l’attend pas la réalité ordinaire, il aurait pu y avoir pour moi, dans cette rue longue sous la pluie noire, un moment de bonheur pur.

Je sais que c’était lié aux vitrines, à la succession brève de ces vitrines et qu’on n’y est plus habitué. Ici, rien que des pantoufles sur toute la hauteur. Après, ce ven-deur réparateur d’électroménager qui alignait, sur du tissu bleu, ces petits appareils qui transfigurent l’adolescence : un radioréveil, un baladeur et son casque, et puis d’autres choses pareillement noires et à piles, répondeurs téléphoniques, décodeurs pour les télévisions. Elle devait ressembler à une de celles-là, la vitrine du coutelier Diderot, père du philosophe. Cela que les grandes villes ont tué, en l’accumulant dans les grands entrepôts du pourtour (comme aussi à Langres, mais une menace tenue à distance par le rempart), où pour chaque objet correspondrait dans la ville un visage, une manière de tenir les épaules sous la blouse, une voix au-dessus des mains. Il y avait aussi un coiffeur avec deux dames sous le casque séchoir et deux autres sur les fauteuils dans une lumière bleue, et un magasin d’outillages avec des perceuses sur un étau multifonctions, il y avait cette pâtisserie avec des silhouettes pressées sous parapluie emmenant une baguette de pain, et ce miracle qui n’existe qu’au mois de novembre de cinq à sept : la ville éclairée par tous ses intérieurs, devenue elle-même un intérieur puisque par la lumière tout communique, que ce qui est éclairé on peut y entrer, tandis que plus tard dans le soir cela n’indiquera que l’isolement de chacun dans sa boîte séparée.

Peut-être à cette épicerie minuscule, toute en longueur, dans un renfoncement de la rue en courbe, sur cette crête au milieu des remparts. Peut-être pour ce magasin de musique entrevu dans une rue adjacente (celle qui menait au tunnel ovale), avec sa devanture en bois éclairée jaune et ses lettres peintes « Musique pour vous », je n’ai pu faire autrement qu’approcher, mais ce qui était suspendu derrière, dans la double vitrine en angle aigu (une sur chaque rue), c’étaient des guitares électriques trop rou-ges. Dedans il y avait des partitions et des affiches, et puis des accordéons. C’est plutôt cette idée, soudain, au magasin de loin entrevu, avec les instruments devinés, qu’il restait possible, ce rêve qui nous menait à l’âge où soi-même on vivait à Civray dans une petite ville pareille : oui, ce rempart avait sauvé quelque chose dans la rup-ture sauvage du temps. Rêve qui serait de trouver une fois, à un magasin pareil, d’une ville aussi mystérieuse et soudainement découverte, tel instrument dont il n’y aurait qu’à jouer sans apprendre.

Cabine téléphonique, et qu’on peut y faire son code comme dans toutes leurs semblables pour être repris par le tissu invisible, on appelle la maison, on entend à six cents kilomètres la voix des proches, et tout autour la pluie. J’étais à cette porte de plain-pied, où la ville s’abouche sur la butte à son quartier neuf, dans cette circulation dense derrière les phares blancs des voitures remontant de la rocade, dans une de ces cabines téléphoniques vitrées grises collées par trois. Un type maigre, à cheveux longs, est rentré dans celle d’à-côté, a fait battre la porte, n’a pas obtenu sa communi-cation et est reparti. En face, sous la pluie aussi, un arrêt de bus, éclairé comme l’était cette cabine, et une dame qui attendait avec un pochon Champion et ses courses, et elle y était encore quand je suis reparti, que j’ai traversé devant le toilettage pour chiens, de l’autre côté du grand rond-point avec le garage Fiat, vers les immeubles du Quartier Neuf alignés droit où était le gymnase. Où est-elle, celle de nos villes qui n’a pas planté à ses bords trois immeubles droits ?

Maintenant dans le gymnase il y a des lumières, les deux autres acteurs sont en-fin arrivés de Reims, et leur préparation est faite. On repart ensemble vers la ville, mais en voiture cette fois, et le bistrot qui reste ouvert à cette heure c’est juste devant cette impressionnante église noire à colonnes, massive. Un bar en longueur, avec une dominante de teintes vertes. On est huit en tout, on a mis bout à bout les tables. Les acteurs n’avaient pas le goût de manger, on s’est contenté de café, avec deux assiettes de frites partagées à huit, pourquoi je ne sais pas mais c’est comme ça, toutes petites choses qui font mémoire d’une ville où on passe : à Langres avoir bu un café en partageant une assiette de frites. Au-dessus de nous, parce qu’on approche les huit heu-res, une télé braille ces fausses informations pour faire rire. Ils étaient deux dans le bar, la jeune femme qui servait, puis retournait s’accouder sous la balconnade des bouteilles pour regarder le rectangle coloré d’images au son mis trop fort. Et un homme qui devait être son mari, assis à une table devant un bifteck spaghetti et qui mangeait à un mètre de la jeune femme, regardant lui aussi le rectangle coloré collé au plafond et ça leur faisait des yeux blancs. J’ai pensé au Nighthawks de Hopper, pour la longueur de cette salle verte en enfilade, vide à part notre petit groupe et ces deux-là. Plus la batterie de flippers, qui déclenchaient tour à tour des musiques pour attirer un client improbable, et cela se mélangeait aux voix du téléviseur.

Je repense à cette entrée, un peu plus tard, comme surgis du noir, de ces dizaines de lycéens de Langres (où le lycée s’appelle Diderot aussi). Une dame en pull blanc les faisait s’entasser sur les gradins en commençant par le haut, de l’autre côté des barrières, et amenait obséquieuse les adultes aux chaises de plastique numérotées devant. Elle avait pris la précaution de m’informer, auparavant, qu’accompagnant les acteurs je n’aurais droit qu’aux gradins, parmi les lycéens. Je repense à ce moment où le noir se fait, et puis que dans la demi lumière Didier Galas, avec son masque de bois, recommençait la très vieille cérémonie, celle même dont Diderot dit, de l’apparition d’acteur : comme il nous arrive quelquefois dans le rêve, sa tête touche aux nues, ses mains vont chercher les deux confins de l’horizon, il est l’âme d’un grand mannequin qui l’enveloppe. Je repense au rire des quatre-vingt lycéens serrés sur leurs gradins, quand la langue se déployait aux lumières, et que ceux des chaises numérotées se laissaient enfin embarquer. Mais à ceux-ci seulement était réservé, après le spectacle (les lycéens cognant des pieds sur les gradins), un vin d’honneur avec biscuits. Puis tous se sont perdus dans la nuit déserte de Langres, tandis que déjà les machinistes chargeaient décor et lumières dans leur camion. Une assiette de charcuterie attendait les acteurs en tournée, avant d’aller dormir à l’hôtel de la Poste. Moi, j’étais sur l’autoroute aussi vide.

Pourquoi, pourquoi au moment d’écrire et sous l’invocation de voyage c’est, depuis ses brouillards de Marne, ces trois heures dans une ville qui lèvent, et avec cette précision, et cette silhouette au masque en face d’elle qui fait rire des lycéens dans un gymnase, la pluie tout partout autour ? Pour retrouver soudain, là que je connaissais pas, mon propre pays où lorsque je reviens mes repères semblent minés par ce qui ronge partout le présent ? Qu’est-ce que ce serait, ce texte, si j’enlevais Langres pour mettre un nom de ville inventé, ou simplement et énigmatiquement « la ville » ? D’ailleurs ils diront bien que ce n’est pas comme ça qu’ils y vivent, pas comme ça qu’ils voient leur ville, ceux de Langres, si ce texte parvient rue principale, librairie Diderot.

Il n’y a rien d’autre. Cela existe hors de nous, avant nous, cela existe alors même que nous n’entretenons pas de rapport avec cette existence séparée, et le monde n’est que l’accumulation de ces existences que rien ne rassemble, aucun sa-voir commun, aucun regard qui embrasserait tout à la fois. Mais ce qu’embrasse de réalité celui qui vend des guitares dans le magasin jaune de l’embranchement des deux rues, et celui qui vend les perceuses électriques et les escabeaux aluminium, et le prof de français qui amène sa classe un soir à neuf heures dans le gymnase pour une heure de langue déployée et la dynamite du rire, et ce qu’aura entrevu de Langres Didier Galas que je devais y amener pour qu’il joue, qui n’aura même pas fait la bal-lade dans la ville, ni vu entrer les lycéens, ni la dame au pull blanc qui tenait à leur manifester qu’ils n’étaient que ceux à qui on offre, l’acteur qui en les faisant rire n’aura perçu que le grand vide du volume au-delà des gradins, c’est cela par quoi la réalité du monde reste complexe et résistante, ne se laisse pas absorber par les entre-pôts et dissoudre par les autoroutes. Je ne sais pas si c’est plus facile ou difficile de vivre à Langres qu’à Lodève ou Civray ou Montrichard en Loir-et-Cher ou ici dans le Quartier Neuf près des remparts qu’en bas dans la plaine : la ville nous apprend qu’on ne sait pas.

Ce soir il y a sans doute encore l’homme et la femme dans le bar vide (des ac-teurs de théâtre qui mangent des frites en buvant du café il n’y en pas de passage tous les soirs), avec des yeux blancs pour regarder l’éternel rectangle des couleurs, il y a encore la scène de ciment inutile au fond du gymnase qui s’appelle salle polyva-lente des remparts Est, à Langres, Haute-Marne.

On est sur la même terre, et le temps pourtant est complexe, divisé, qui rassem-ble et sépare ce qu’on dit à distance d’une cabine téléphonique sous la pluie, et les voitures aux phares éclairés dans la nuit s’entassant au feu rouge et repartant vers Chaumont et Vesoul, par la route entre deux lignes de maisons hautes, à ce carrefour où le toilettage pour chiens fait face au lycée, comme preuve de destin possible, de manière d’occuper la vie, et tenir sa place quelque part sur cette terre.

Le rempart a dû savoir la suite, pas nous.


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1ère mise en ligne et dernière modification le 13 mai 2006
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