13.09.08 | hibernation des mammifères

ce qu’on apprend de l’hibernation du lémurien nous concerne-t-il ? – source : L.A. Times


1 _ COMPRESSION

On progresse donc dans la connaissance des processus de l’hibernation des mammifères. On en apprend énormément du lémur. Et ces bestioles nyctalopes au sang chaud sont les héritières directes de celles qui survécurent aux dinosaures quand ils s’éteignirent, et dont nous procédons. En apprenant comment le lémur organise son hibernation, on apprend à en séparer les processus de ceux du sommeil, même si c’est depuis le sommeil que se génèrera l’étape symétrique, la reprise de métabolisme et d’activité.

 

2 _ RENVERSE

On avait pensé aux voyages spatiaux : ceux qui demanderaient des années, voire même des siècles, ne lèseraient plus les passagers, s’ils étaient en état d’hibernation prolongée. Et c’était déjà en soi une perspective considérable. Mais on pouvait rêver l’appliquer à nos propres passages précaires en ce monde : on préférait tant, parfois, s’oublier dans le sommeil total et revenir une fois que tout irait mieux. Le lémur était respecté comme autrefois on faisait des chats et des chiens : l’animal qui sauve, le symbole de notre indépendance quant au temps. Ce qui restait à résoudre était mineur, mais de taille : une fois sur l’astre lointain, quand plus personne ne se souvenait de toi, là d’où tu étais parti, qui déclenchait le réveil ? Et pour ces hibernations qu’on décidait pour soi là, au présent de la ville, quelle garantie avais-tu, en amorçant le processus de réveil, que le monde allait mieux ?

 

3 _ SOURCE

L.A. TIMES


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1ère mise en ligne et dernière modification le 8 septembre 2013
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