réinventer le cabinet de lecture

publie.net par abonnement, tellement mieux (plus quelques détails sur la bonne marche de l’affaire, le partenariat ePagine etc)...


Troisième année à l’approche [1] pour notre coopérative publie.net.

Beaucoup de travail, qu’on pourrait penser disproportionné aux résultats, et rien n’aurait été possible si ce n’avait pas tout de suite été un travail d’équipe. Et, justement, ce terme coopérative, c’est-à-dire que les auteurs se mobilisent eux-mêmes pour diffuser leur travail, propulser et accueillir celui des autres. Et nous travaillons à ce que les outils évoluent en fonction : possibilité pour l’auteur de suivre en direct ses statistiques, imaginez-vous demander ça à un éditeur papier...

La certitude qui me mène, dans ce recommencement lourd, en bonne partie aussi à cause de la bureaucratie française, déclarations de TVA, impôts sur l’exercice, cotisations qui mangent quasiment le tiers des recettes (non que je pleurniche à ce propos, juste que ce n’est pas mon idéal dans l’occupation des heures, et vraiment dissuasif) : on ne pourrait rien apprendre de ce qui touche à ce rapport neuf de la littérature au numérique, sans un laboratoire en vraie dimension, et donc en économie réelle.

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L’idée de départ : tout au long de notre chemin d’auteurs, nous accumulons des textes que le livre n’accueille pas, mais sont l’accompagnement nécessaire de notre réflexion. Textes parus en revue, entretiens, interventions dans les journaux. Ces ensembles, plusieurs auteurs nous en ont confié (Olivier Rolin, Jacques Ancet, Claro, Eric Chevillard, Bertrand Leclair...). Répétons-le : ces textes, nous en détenons les droits, rien de plus légitime que les mettre à disposition des lecteurs et étudiants. Et nous restons prêts à accueillir de nouveaux ensembles de ce type, présence de fond qui nous semble urgente, nécessaire, si on veut – tous ensemble – défendre la littérature de création, assurer simplement sa présence, rendre visible ses enjeux.

D’autre part, toujours dans cette première idée d’offrir une plate-forme de diffusion numérique à mes amis et collègues de 25 ans de parcours « papier », mettre à disposition des livres dont nous avons repris les droits, parce qu’ils n’étaient plus diffusés (voir sur publie.net Raymond Bozier, Régine Detambel, Jacques Serena, Leslie Kaplan...) : là aussi, chacun de nous en a en réserve, autant qu’ils vivent ?

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Ce qui a évolué : le numérique est une communauté neuve. Sur le fond, ceux qui seraient venus à l’écriture selon le canevas type de ces dernières décennies, publications en revue, participation à des événements ou publications collectives, premier livre, ont créé ce camp nomade et mouvant, mais infiniment riche de création et d’enjeux, où on commence par un site. Pures expériences de création littéraire, elles posent depuis leur propre logique la nécessité d’un prolongement à la lecture dense, réflexive, et donc la constitution éditoriale du texte, correction et révision, typographie et mise en page [2] [3] Ces auteurs, nés dans la pratique numérique, se sont révélés aussi les meilleurs utilisateurs de l’apport neuf de notre plate-forme. L’équipe publie.net s’est centrée sur les apports de Fred Griot, Pierre Ménard, Arnaud Maisetti, Armand Dupuy, et bien d’autres de nos auteurs sont des blogueurs confirmés du paysage web (Daniel Bourrion, Jérémy Liron, Marc Pautrel, Laurent Herrou, Martine Sonnet, Juliette Mezenc, Eric Dubois, Nicolas Rithi Dion, Béatrice Rilos, bien d’autres...).

Les contenus que nous proposons sont donc de plus en plus des contenus pensés tout de suite en fonction de leur diffusion numérique. La revue D’Ici là, proposée et préparée par Pierre Ménard, et une de nos diffusions les plus sûres, en est le témoignage, et le creuset.

Dans ce contexte, nous voyons arriver de plus en plus de manuscrits [4] , mais hérités des formes commerciales rengaine, d’auteurs qui souvent nous font naïvement part d’un refus des éditeurs traditionnels : ce n’est pas la direction que nous comptons suivre, roman ou "recueil" de poèmes ou nouvelles... Nous allons chercher et suscitons nous-mêmes les textes que nous souhaitons diffuser, et les membres de l’équipe cités plus haut disposent de la validation. [5]

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Mais ce que nous apprenons de plus radical, c’est une façon différente de lire.

La grande bascule, pour publie.net, a été l’association avec une structure de diffusion/distribution d’avant-garde, l’immatériel-fr, qui assure en exclusivité toute la partie technique de l’accès à notre plate-forme. [6]

Nos résultats téléchargement payant restent modestes, et pour moi un vrai crève-coeur au regard de la qualité des textes, de la fierté que nous avons à les choisir et mettre en ligne. Mais la consultation du site est en augmentation constante, et régulière. Les lectures des extraits Calameo (la petite icône qui bouge toute seule en haut de page, qu’il suffit de double-cliquer pour accéder au feuilletoir), un vrai succès. Cela veut dire, déjà, une visibilité pour l’auteur, une validation symbolique, un appui à son travail global. Changement de paradigme pour l’ensemble de la diffusion numérique, parallèle avec la presse en pleine crise : le payant est un prolongement vital d’une ressource en partie gratuite, c’est-à-dire que la partie gratuite n’est pas seulement la médiation des contenus (lisez ma revue de presse et allez acheter le livre), mais un vrai témoignage de l’atelier de l’auteur.

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Néanmoins, et même tel quel, nous maintiendrons ce système : tarif de téléchargement modeste [7], mais une révolution dans l’accès. Par exemple, nos livres sont repris par ePagine [8], qui les redistribue lui-même aux libraires participants, qu’ils soient libraires en ligne (Bibliosurf), ou librairies « physiques ». Ainsi, grâce à la plate-forme ePagine, un libraire peut lui-même devenir prescripteur, choisir ce qu’il souhaite diffuser, organiser ses « tables » virtuelles (lire notamment cette présentation de Stéphane Michalon : Le chaînon qui manquait)...

Apprendre ? Oui : prenez en main un livre papier, le titre, la tranche, l’ISBN, l’achevé d’imprimé, la IV de couverture sont autant de métadonnées incluses. L’article que vous voyez apparaître sur le site publie.net est, partie invisible de l’iceberg, lesté de balises qui indiquent à quoi se rapporte chaque partie de l’article. Alors notice, ISBN, nombre de pages, mots-clés cachés, tout cela part dans les catalogues de distribution ou les catalogues de bibliothèque.

Ainsi, téléchargez le fichier directement depuis notre site, depuis le blog de l’auteur, depuis votre librairie habituelle si elle est partenaire ePagine, le prix sera toujours le même. A chaque fois, selon le nombre d’intermédiaires, s’ajoute une remise – l’auteur touchera moins, mais depuis un cercle d’accès et de diffusion bien plus large. Nous faisons le pari qu’il n’y perdra pas. [9]

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Mais la révolution est venue lorsque avec l’immatériel-fr nous avons proposé des abonnements. On paye un téléchargement, on s’assure de la propriété d’un fichier [10]. Mais la propriété d’un fichier n’a pas la valeur symbolique de l’objet livre, et nous ne cherchons pas un équivalent numérique. Avec le numérique, la bibliothèque remplace les objets qui la constituent. La Sony 600 que j’ai en permanence dans mon cartable ou sur ma table de chevet [11], ce n’est pas une collection de titres précis, c’est le rapport global à une bibliothèque, incluant textes personnels, textes d’amis en pré-publication, et quelques centaines (pas loin de 2000 sur mon ordi, mais dépasser les 400/500 sur la Sony la ralentit trop) de textes du patrimoine, et pas mal de choses en circulation du contemporain de référence, que leurs éditeurs tardent trop à rendre disponible, au risque de rendre irréversible ce marché (libre) de l’échange...

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Pourquoi ces détails ? Nos visiteurs testent publie.net, ils vont télécharger une valeur sûre pour voir comment ça marche. Un texte du domaine public [12] par exemple. Ou bien, et nous ne leur reprocherons pas, un nom déjà identifié, quand Jacques Roubaud, Olivier Rolin, Bernard Noël, Eric Chevillard nous ont généreusement confié de leurs textes. Mais on ne se risquera pas à la découverte d’un essai pointu sur Koltès, ou d’une recherche formelle d’un auteur de poésie réputé difficile.

Et pourtant, et pourtant, les statistiques d’accès à ces mêmes textes, depuis le portail de nos abonnés [13] révèle un taux de lecture impressionnant. Nos abonnés profitent tout à fait légitimement de la plate-forme. Nous mettons en ligne 2 nouveaux textes par semaine en général, ils iront à la découverte.

Nous avons souhaité, pari d’un cercle large à venir, un tarif d’abonnement qui soit modeste aussi. 65 euros (défalquer 19,6% si Québec, Suisse ou hors UE) pour lecture directe en ligne, depuis ordinateur connecté, ou "liseuse" wifi (ça ne saurait tarder à se généraliser), 95 euros si vous souhaitez téléchargement de la version eBook ou archivage. Pour ce tarif, accès à volonté sur l’ensemble de notre catalogue, et pas seulement les nouveautés. Pari difficile à tenir ? Oui, parce que notre expérience est toute jeune. Mais on tient, et le cercle s’élargit. Cercle ? Oui, parce qu’échanges à propos des textes lus sur face book ou blogs, parce que confiance qui s’établit et liens directs d’auteurs à auteurs (cette frontière auteurs/lecteurs passe de plus en plus par référence commune à l’écriture).

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Alors, immense merci à nos abonnés, et forte incitation à privilégier, pour vous, l’accès direct et total à publie.net pour soutenir notre démarche [14]. Et grande nouvelle, tout de suite : dès cette semaine, ces abonnements seront aussi diffusés par ePagine. On pourra s’abonner à nos ressources, comme à une revue littéraire, via le site de votre libraire habituel. Ce qui signifie aussi pour le libraire une remise plus intéressante que sur un texte seul...

Je ne parle pas, aujourd’hui, des bibliothèques [15]. Pour nous, c’est un peu le vertige. Même avec une première vingtaine d’abonnés (dont les premiers renouvellent ces jours-ci leur accès), une bibliothèque universitaire ou une médiathèque de grande ville qui s’abonne, c’est le libre accès à nos ressources d’un coup pour des dizaines de milliers d’étudiants ou lecteurs. On a fait ce qu’il faut : les catalogues des bibliothèques abonnées peuvent importer et actualiser l’ensemble de nos notices via Unimarc ou autre système, les implémenter à leur catalogue. Mais le vertige cesse si on regarde les accès réels : par exemple, chaque jour, depuis les salles de consultation de la BPI ou de la BNF, 35 à 50 personnes viennent lire Tiers Livre, donc accès du Net au Net, mais les accès à nos ressources publie.net sont bien moindres. Ce que nous proposons, c’est donc un outil de médiation, et ça va être le grand chantier de cette 3ème année, avec là encore petit sentiment d’injustice à faire ça tout seuls, pendant que l’ensemble du monde professionnel parle fric et fric et fric, et petite joie salvatrice à dire que ce qu’on apprend ensemble, avec nos partenaires bibliothèques, nous garde, à nous la minuscule bande de kayaks dans les vagues, sous l’étrave de cargos qui ne nous regardent pas, un bon tour d’avance...

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Alors un geste : abonnez-vous [16]. Vous en profiterez bien mieux. Nous élargissons aussi le site à l’horizontale, via ses "collections", et notamment – en attendant vidéo et film pour bientôt, selon même principe – la poésie avec l’Inadvertance, et le lancement de port-folios avec de jeunes artistes et plasticiens d’aujourd’hui...

Il nous faut élargir, mais élargir considérablement, le bassin de confiance à publie.net : Tiers Livre, ou l’ensemble de nos blogs, disposent de ce bassin, le combat c’est celui pour la lecture dense, la lecture de fond, ce qu’on a à apprendre, découvrir de beauté, de regard sur le monde.

Ce qui se réinvente, c’est le cabinet de lecture pour aujourd’hui. Une autre façon de lire [17] [18].

[1Lancement officiel au 1er janvier 2008, mais les 1ers titres avaient été mis en ligne dès fin novembre 2007.

[2Pour publie.net, on a beau travailler en permanence sur notre workflow et nos outils (je comptais la semaine dernière : pour mise en ligne d’1 texte, 7 logiciels + 2 applis en ligne, la métaphore la plus pertinente c’est celle du luthier, en tout cas pas du tout de l’informaticien), jamais trouvé 2 textes dont la mise en page pourrait être strictement sur le même modèle ! – et cet apprentissage, je le considère au bout de 2 ans comme mon bien le plus neuf et le plus précieux...

[3C’est la raison principale pour laquelle nous nous en tenons à la diffusion de PDF, en proposant 1 format spécifique pour l’écran d’ordinateur, et 1 format spécifique eBook pour les eReaders. Nous portons depuis le début une attention spécifique à nos « fichiers-maître », structurés de telle façon que le passage à l’epub sera facile (ça a été un de mes grands points d’apprentissage, ces 2 ans, que ces notions de structuration). En l’état actuel les « moteurs de rendu » de l’epub, notamment Adobe Digital Editions, ont surtout vocation à gérer les drm, et salopent littéralement les textes numériques pourtant vendus par les grands éditeurs quasiment le prix papier. Conséquence : seuls sont recevables les textes en prose « au kilomètre » – mais pour notre orfèvrerie contemporaine, je les laisse à leurs progrès... Je rappelle, puisqu’il se trouve toujours des lecteurs qui nous disent imprimer les fichiers, que l’option « 4 pages par feuille » donne une très bonne – et très économique – ergonomie !

[4Trop de travail tous ces mois, quelquefois difficile même d’accuser réception et d’entamer dialogue, désolé. Mais comment ceux qui nous sollicitent peuvent se dispenser préalablement de découvrir notre site, et comment il fonctionne ? On dirait qu’ils tapent à toutes les portes, au hasard. Dans ce cas, non, je ne me tiens pas obligé de répondre. Ou quelquefois j’use de la provoc : — Vous êtes un de nos abonnés ?, mais ce n’est pas tant de la provoc que ça : nos auteurs devraient tout d’abord être nos lecteurs...

[5Nous ne souhaitons en aucun cas devenir la roue de secours d’un système à la dérive : les ventes d’un premier roman, qui étaient dans la fourchette de 1500 à 2500 il y a encore 10 ans, s’établissent entre 400 et 700 exemplaires – et encore, quand ça marche... La durée de vie moyenne d’un livre en librairie est passée à moins de 6 semaines. Les maisons d’édition traditionnelles se recentrent sur leurs contenus à forte rentabilité, et la traditionnelle prise en charge CNL de l’édition subventionnée risque de souffrir dans les mois à venir.

[6Merci à Xavier Cazin et Julien Boulnois, qui ont créé leur structure après la disparition de O’Reilly France.Lire notamment Powered by Immateriel...

[75,50 euros, soit 90cts de TVA, 40 cts de prestation bancaire, 50 cts de commission distributeur, reste 1,70 net pour l’auteur, et 1,70 pour faire tourner la structure : mais c’est exactement ce qu’on touche dans le monde papier, avec un contrat 11/14% sur un livre vendu 20 euros...

[8Mais aussi Rue du Commerce, Chapitre.com, Lekti...

[9Néanmoins, pendant les rodomontades des éditeurs papier sur TVA et concurrence Google/Amazon, c’est le point juridique qui nous est essentiellement le plus obstacle, et qui pourrait à très brève échéance entraîner transfert au Québec ou à Bruxelles pour publie.net – ce qui ne changera strictement rien pour nos lecteurs et abonnés – : en France, la rétribution de l’auteur doit se faire au prorata du prix de vente, et non de la recette. Le monde professionnel, immensément attaché à ses privilèges, refuse soigneusement d’aborder la question, mais franchement, à part quelques papiers à rédiger pour transfert commercial, ce n’est pas de cette façon qu’ils nous sortiront du jeu.

[10Nous refusons l’usage de drm – d’ailleurs on tient toujours le pari de cracker en moins de 8’ tout drm de nos concurrents : les textes téléchargés sur publie.net sont justes tatoués en page de garde de votre e-mail ou, rien de plus facile et c’est plus beau, d’un ex-libris personnalisé. Envoyez un fichier à la totalité de votre carnet d’adresse mail ? Nous prenons le risque. On reçoit tant et tant de choses par e-mail, 95% des destinataires y jetteront à peine un oeil et au revoir. Les 5% qui restent, eh bien tant mieux s’ils lisent. Et qu’ils aient la curiosité de prolonger, vers l’oeuvre papier ou les autres ressources numériques ou site de l’auteur : tant mieux. Ce que nous proposons via le téléchargement, c’est une mise à jour automatique et gratuite pour les nouvelles versions, révisions de mise en page, c’est la lecture par feuilletoir avec annotations, c’est le mode recherche plein texte en ligne... Oui, prêtez-les, vos textes téléchargés. Et allez voir chez les autres comment ils procèdent sur cette question...

[11Ces appareils continuent d’évoluer, voir ce qu’en dit Bruno Rives, et pour la Sony PRS-600 le test très complet de e-bouquin – mais, encore et encore : pas possible d’aborder sérieusement la mutation en cours, et donc apprendre à résister, y sauver ce qui compte, sans apprivoiser ces outils. J’ajoute, tellement on entend de clichés à leur propos – alors qu’il s’agit bien d’appareils qui sont des équivalents livre et non pas des équivalents ordi, qu’il suffit ’un sachet de congélation ZipLock vendu dans tous les supermarchés, et probablement vous en avez déjà chez vous, pour lire avec la Sony dans votre baignoire bien mieux que vous ne le feriez avec un livre !

[12On nous a fait quelques reproches là-dessus : nous avons seulement quelque fierté à proposer des textes révisés, dans une ergonomie qui soit pour nous un laboratoire de la mise en page numérique. Aucune systématique, juste l’envie de partage, pour des textes qui sont notre atelier personnel. Et si ça permet une toute mini cagnotte pour le site, on peut vous montrer la liste de nos dépenses...

[13Je rappelle le principe : chaque accès abonné est décompté selon le texte lu, et nous répartissons la recette nette abonnements par péréquation entre les auteurs – ça a été laborieux, merci Xavier et Fred, mais l’outil Excel/Numbers est en place...

[14Virage en profondeur de l’économie Internet ces derniers mois : on est passé du schéma hardware (ordinateurs, readers, autres matériels) et accès (votre fournisseur Internet) payants, ressources gratuites – dans un contexte d’érosion grandissante du marché des biens culturels, à une économie de l’accès : non pas seulement iTunes, mais abonnement à vos quotidiens d’information, lemonde.fr depuis longtemps, Libé vient de s’y mettre, voir aussi l’expérience Mediapart, et pour la musique Spotify (pour ma part, aucun regret à mon abonnement) – dans ce contexte neuf, il est évident que les grands consommateurs lecteurs numériques sont les plus sollicités, et que nos ressources personnelles ne sont pas extensibles. L’avenir sera-t-il aux bouquets ? Pour notre part, nous sommes prêts à ce genre de partenariat, avec organe de presse qui le souhaiterait. Nous proposons aussi, si l’abonnement à publie.net se fait par PayPal, une option mensuelle à 6 euros...

[15La page services et tarifs à votre disposition !

[16Accès à l’abonnement depuis n’importe quelle page livre de publie.net. Nous rappelons que nous proposons aussi un accès "monoposte" en lecture seule pour les Centres régionaux du livre, centres de documentations, écoles d’art...

[17M’étonne en particulier le peu d’intérêt que le monde des bibliothèques, hors expériences à La Roche-sur-Yon et Grenoble, pionnières, à l’accès à distance ? Pour notre part, les outils sont prêts et valides. Cela me paraît un levier de toute première importance.

[18Nous sommes beaucoup sollicités pour des tables rondes ici et là, sur l’éternel thème du livre numérique (le mot littérature est plus rare !) – nous préférons proposer, avec tel ou tel de notre équipe, des ateliers, stages, formations, si possible complétés d’une initiative littéraire avec nos auteurs. Ne pas hésiter nous contacter.


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1ère mise en ligne et dernière modification le 29 novembre 2009
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