l’immatériel, librairie

ça a l’air de rien, mais je sais l’usine dessous


Une librairie en ligne de plus ? Oui, en apparence. D’autant que ça fonctionne tout comme une autre. Seulement, cliquez sur l’icône d’un titre, et le robot ira piocher tout un ensemble de métadonnées qu’on a pris soin d’insérer avec le livre ; l’ISBN, mais aussi la présentation éditoriale, des mots-clés... Plus quelques suggestions analogiques, et, en haut, la petite case de recherche habituelle : ici, elle est pondérée, selon le titre, les contenus, les genres. Essayez donc simplement le mot écriture.

Mais sous la simplicité apparente, L’immatériel, bien d’autres fonctions. Comme de lire en ligne, chez soi, le catalogue publie.net en s’abonnant à l’année (65 euros), on demander à disposer des textes en téléchargement. On propose les mêmes fonctions aux bibliothèques, avec reconnaissance d’identité par IP, mot de passe ou Shibboleth, et selon nombre d’accès simultanés.

Maintenant, évidemment, comme vous n’avez pas pu vous empêcher d’essayer, vous avez créé un compte lecteur (ou vous l’avez déjà, si vous avez testé nos textes publie.net). Paiement au choix sécurisé direct via carte de crédit (CIC) ou via votre compte PayPal. Rien d’extraordinaire : vous avez reçu immédiatement un e-mail vous confirmant la mise à disposition de la commande.

Pourtant, c’est là que tout commence : vous avez maintenant accès à votre bibliothèque numérique, la possibilité de la classer (et, quand vous vous promenez sur le site, on vous reconnaît : le panier a disparu sur les titres qui vous appartiennent). Alors, bien sûr, à vous de télécharger votre achat (dans l’ensemble des formats disponibles), mais vous avez une petite icône ne plus : « e-liseuse ».

Et donc, lire en ligne. Elle s’affine de semaine en semaine, la « e-liseuse », mais testez donc la recherche d’occurrences plein texte... Vous pouvez bien sûr prendre des notes, mettre des signets, tout comme dans un livre papier, et les retrouver lorsque vous reviendrez. Mais aussi consulter toutes les notes déposées par d’autres à cet endroit du texte – ou suivre seulement tel ou tel annotateur : par exemple, le dialogue entre l’auteur et tel de ses lecteurs... On peut zoomer, naviguer pleine page etc.

La révolution en train de s’accomplir est éminemment discrète : elle n’est même plus dans les formats, supports, ni dans cette fausse antinomie du confort écran contre confort papier. Elle est (ça c’est nous) dans l’élaboration en amont d’un véritable processus d’édition pour construire ce qui est présenté. Elle est (ça c’est eux) dans la façon dont, avec nos supports d’aujourd’hui, fixes ou nomades, grands ou minuscules, nous avons possibilité de retrouver ce qu’on demande à la littérature, l’imaginaire, la concentration, l’oubli même de la technique.

Vous êtes libraire, ou blogueur, et vous souhaitez proposer un, des ou tous les titres de publie.net ? La librairie immatériel-fr permet toutes les cascades et implémentations – c’est aussi une des fonctions souterraines sur lesquelles nous comptons le plus.

Et si ça fonctionne avec ce premier noyau (pas seulement des textes : des port-folios, des fichiers audio, des vidéos ou tout ce que le numérique peut englober, et quelle liberté pour nous, sachant que ça fonctionne, de pouvoir tout imaginer...), bienvenue aux autres éditeurs de contenus numériques : suis sûr qu’ils seront accueillis comme on l’a été.

Bravo à Xavier Cazin (photo) et Julien Boulnois pour le vrai départ public de l’immatériel-fr : on sait ce qu’on leur doit.

Au fait, un petit tuyau : dans la case recherche, entrez donc LOUIS LAMBERT, c’est gratuit. Vous pourrez faire le tour du propriétaire !

responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 7 mars 2009
merci aux 1351 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page