ouvrir un blog, construire un site : glossaire

il est de plus en plus urgent et vital pour un auteur de disposer de son propre nom de domaine, et d’installer en ligne des ressources de base – et rien de plus facile...


Tous les mots sont adultes, le sommaire complet.

 

note du 10 avril 2013
Nous sommes toujours très sollicités sur cette question qui laisse souvent les auteurs démunis : comment créer son site ou blog, nom de domaine, hébergeur, plateforme, tuyaux techniques. À la médiathèque de Bagnolet, en 2009, nous avions mené une suite d’ateliers sur ce thème, j’ai refait 3 brefs stages sur ce thème avec Livre au Centre en 2011, mais on est loin du compte vis-à-vis de la demande. Les fondamentales ne changent pas, je reprends donc le billet ci-dessous avec mise à jour, en gardant la forme d’abécédaire.

Ce qui change et ce qui ne change pas :
 l’importance du nom de domaine à vous, même si vous ne faites pas de site ou blog de suite. C’est toujours chez ovh.com, et prendre une formule d’hébergement minimale, vous pourrez toujours la faire évoluer en fonction des besoins. Veiller à la création d’une base MySqL, c’est elle qui sera le « livre » de vos ressources web. Cette fourniture inclut aussi la création d’une boîte e-mail sécurisée, ne pas hésiter à migrer vers votre propre service courrier, c’est mille fois plus sûr que les fournisseurs large spectre.
 penser de suite l’axiome : blog hébergé chez un fournisseur (adresse type monblog.wordpress.com), ou la même plateforme (wordpress, blogger) téléchargée sur votre hébergement et qui sert juste de moteur. La différence : dans le 2ème cas, la base de données vous appartient, c’est vous qui la sauvegardez et la sécurisez. Beaucoup calent à cette étape, à cause du téléchargement ftp. Pourtant, ce n’est rien à mettre en oeuvre, faites-vous aider, au moins vous serez chez vous. C’est point décisif.
 blogger est devenu un peu plus compliqué à mettre en oeuvre, mais ça reste une plateforme très créative et riche, avec une belle évolution des squelettes (voir Delabranche, Liron).
 wordpress reste l’outil le plus susceptible d’évolution interne, là aussi à condition de disposer de son propre hébergement, pas besoin des centaines de « plugins », mais les quelques-uns qui bétonnent les fonctions du site sont éprouvés. C’est la plateforme dont je me sers avec les étudiants, elle permet de maîtriser toutes les fonctions et le vocabulaire de la mise en ligne web. Reste qu’on atteint vite une limite, dès lors qu’il s’agit d’un site compliqué, il faut alors se saisir manuellement du template, et dans ce cas on regrette de n’être pas sous spip ou drupal... On s’en sert par exemple pour publie-net.com.
 hors blogger et wordpress, rien de vraiment convaincant, oubliez les autres mais par contre réfléchissez bien, avant que le site soit trop lourd à déménager, à solution site (spip ou drupal) plutôt que seulement blog, cf ci-dessous.
 drupal est un monde en soi (voir face-écran), avec des fonctions d’une incroyable souplesse, mais maîtrise difficile (pas pour moi, par exemple), par contre spip 3.0 est une considérable évolution. Le plus simple, le plus costaud, le plus modulable, et en plus une communauté active en appui. Seul obstacle de spip : tout tient au squelette de départ, et il vous faut partir d’un squelette prêté pour le faire ensuite évoluer à votre guise, principalement via les fichiers .css, article.html, rubrique et sommaire.html. N’hésitez pas à vous faire aider, pour la littérature le spécialiste c’est Joachim Séné, rature.net, mieux vaut donner un peu de sous mais avoir une vraie base de départ. Tiers Livre est en spip, voir aussi liminaire ou maïsetti, jeanney. Je reste un inconditionnel de spip pour développement de ressources qu’on puisse manipuler soi-même aisément, tout en bénéficiant d’un niveau de ressources professionnel.
 un site vit et respire par les fonctions réseau qui lui sont associées, mais les fonctions réseau n’assurent pas la sédimentation des ressources qu’offre le site personnel. Associez à votre site un compte twitter et une page facebook, mais, surtout des surtout, appuyez votre activité facebook ou twitter (ou flickR, ou Instagram) de la ressource permanente qu’est votre site. De la même façon que lire et écrire sont le même verbe sur Internet, recevoir et donner ça marche ensemble : participez aux vases communicants, créez une page liens, c’est dans cette condition que votre blog ou site rejoindra très vite la frange vive du web, et consultations suivront.
 et, c’est dit ci-dessous, laissez tomber le vocabulaire marketing : savoir que dès qu’il y a de la pub sur votre site, c’est un site mort, qu’Internet n’est pas un travail de médiation, mais de création, le site deviendra votre appui s’il est votre atelier, pas seulement une vitrine.
 ce sont les bases, après les évolutions c’est les polices TypeKit, les services CloudFlare pour meilleure rapidité d’affichage et optimisation tablette, les listes mail que propose aussi ovh, la prise en main de l’indexation moteurs de recherche, mais toujours penser typo, typo, typo – l’ergonomie de votre page, la navigation, comment on circule. Le paradoxe étant toujours que toute l’épaisseur du livre passe par la dimension de sa couverture, à vous le défi et le paradoxe de la création web !

 

note du 3 novembre 2009
Cet article a été mis en ligne en janvier dernier, dans le cadre de ma résidence à la bibliothèque de Bagnolet.

Je tiens à le réviser, dans la mesure où le contexte change en permanence : l’importance de plus en plus décisive pour les auteurs de disposer de leur identité numérique via un nom de domaine, les possibilités d’hébergement et comment y construire un site, même sans connaissance particulière. Le choix entre les différentes plate-formes, les limites de chacune.
Et insistance renouvelée sur le fait que les difficultés c’est juste la mise en place. Alors autant s’y coller un bon coup : les plate-formes "CMS", en France la plus populaire c’est spip (mais il y a aussi Joomla, et dans le monde anglo-saxon Drupal) permettent tous les développements ultérieurs, et une large gamme de squelettes graphiques prêts à l’emploi. Reconfirmer aussi qu’il s’agit de logiciels libres, et qu’on est là pour s’aider les uns les autres [1].
Face Book ou Twitter sont des outils qui dérangent complètement nos habitudes web, mais ne peuvent remplacer les contenus qu’ils "propulsent". C’est l’association de ces outils qui permettra à votre site de devenir un lieu vivant, et repéré...
Besoin d’une introduction préalable ? Voir ce très cours à distance de l’UQAM. 
Merci à l’Institut canadien de Québec qui m’accorde 3 mois de résidence consacrés à approfondir réflexion collective sur le numérique, c’est chez eux que je développe et complète ce glossaire.

note de janvier 2009
Lors des ateliers web du vendredis, on expérimente, on se montre, on questionne Parmi les questions tous azimuts qui passent, un petit récapitulatif, que je tiendrai à jour, par ordre alphabétique. Niveau basique*, moyen** ou avancé*** à vous de choisir, il y en aura pour tout le monde !

Photo ci-dessus : Dominique Macé, bibliothèque de Bagnolet, en atelier blog – ces ateliers continuent cette année.

 

  blogs
 blogger
 commentaires 
 écrire
 epubs
 feuilletoir
  hébergement
 login
 mise en page
 navigateur
 pdf
 référencement
  réseaux sociaux
 rss (flux)
 rubriques, catégories, mots-clés
  sauvegardes 
 spip & wordpress


 

 

blogs
Lors de ces ateliers du vendredi à Bagnolet, nous avons proposé suivie et développement sur 3 plate-formes : blogger, wordpress, spip :
 * comme plate-forme blog la plus simple à créer,entretenir et gérer, nous proposons d’utiliser blogger.com. La galaxie des blogs blogspot est riche et active. Mais c’est une plate-forme qui n’offre aucune possibilité de développement interne pour des contenus plus riches, activité artistique notamment [2]
 ** pour ceux qui souhaitent une plate-forme plus musclée, avec du son et des vidéos, ou plus de paramétrages, et une partie liée à l’activité personnelle hors blog, nous recommandons wordpress. Cette plate-forme permet des développements internes que de nombreux artistes utilisent comme « presque » site [3]. Inconvénient : la sauvegarde de la base de donnée n’est pas assurée par l’interface de gestion du blog, comme c’est le cas pour spip.
 ** Pour celles et ceux qui souhaitent être chez eux, et ont besoin de ressources non blogs, nous proposons de travailler sur spip. La mise en place est un peu plus compliquée au début, faite-vous aider pour les SQUELETTES qui donneront la signature graphique. Mais ensuite on peut tout faire. C’est vraiment juste le squelette de départ qui est ingrat à maîtriser quand on ne connaît pas, ensuite c’est bien plus simple qu’acheter un billet de train sur Internet, et d’une fiabilité à toute épreuve.
 * il existe d’autres plate-formes (overblog, dotclear, hautetfort), à vous de repérer avec laquelle vous vous sentez affinité,et se méfier des pubs imposéss etc – elles proposent toutes, en gros, les mêmes fonctionnalités [4], mais en perte de vitesse, donc plus très évolutives.

 

blogger
 * une fois ouvert votre blog, c’est le bouton « gérer » (ou connexion, ou admin) qui vous permettra d’atteindre « tableau de bord » avec l’interface de gestion des articles

 

commentaires
 * les commentaires, les abonnés, chaque plate-forme permet de choisir si oui ou non, avec votre accord ou pas, etc. Il n’y a aucune obligation à accepter les commentaires, de grands sites les refusent complètement. Votre texte inclut un travail rédactionnel, une implication artistique ou affective, il n’est pas forcément utile de le lester de paroles déposées à la va-vite, qui dureront autant que lui.
 * toutes les plate-formes proposent une MODERATION des commentaires : vous êtes informés de l’arrivée du commentaire, et c’est vous qui décidez si oui ou non il sera affiché.
 * Dans votre site ou blog, vous êtes chez vous : supprimer un commentaire, ce n’est pas « censurer », comme le mal embouché, en général anonyme, dont vous évacuez le commentaire ne manquera pas de vous le reprocher. On connaît tous des (trolleurs, ces personnages qui passent leur existence à encombrer les sites des autres : vous ne manquerez pas de faire connaissance avec quelques-uns ! Enfin se souvenir en toutes circonstances que vous êtes juridiquement responsable de ce que vous publiez, y compris les commentaires.
 ** dès qu’on a un peu de fréquentation, les robots spameurs détectent très vite les sites sans protection. L’exemple de base, mais ingrat pour le visiteur, c’est le CAPTCHA, petit script à copier coller en bas du TEMPLATE, avec petits chiffres à recopier graphiquement [5]
*** Il y a les petites mains qui vous déposent des spams sur jeux en ligne, NoSpam pourra les reconnaître ou les bloquer, mais on ne peut rien contre les gros robots, sinon placer via ftp, en racine du site, un fichier .htaccess avec une instruction deny from accompagnée des IP spammeuses que vous aurez repérées. Sur Tiers Livre on fait plus simple : accès interdit à la Chine, la Russie, l’Ukraine et ça va mieux, merci. CloudFlare est une bonne protection, y compris dans sa version free, mais faites-vous aider pour le transfert DNS.
 *** spip permet un système intermédiaire avec inscription préalable des visiteurs – autre immense avantage spip, encore beaucoup trop inexploité : la possibilité pour les commentateurs d’inclure, le plus simplement du monde, leurs propres photos ou fichiers son, voir ici-même petit journal ;

 

écrire
 ** écrire en ligne ne suppose pas de connaissances html – mais dès que vous maîtriserez un peu votre outil, savoir que quelques instructions html basiques, que vous intégrerez dans le fichier CSS de gestion des styles, vous permettra de paramétrer avec précision des polices (en ordre de choix successif), l’interligne, la taille des titres et sous-titres... et que ces instructions html vous pouvez les intégrer à même votre texte, lorsque vous l’écrivez en ligne. Pour beaucoup d’entre nous, filets, sauts de ligne, c’est devenu comme une habitude de ponctuation, et ça se voit tout de suite dans le rendu d’un site.
 ** écrire directement en ligne, ou écrire via traitement de texte et copier-coller dans le blog ? - pour nombre d’entre nous, c’est le plaisir d’écrire directement en ligne qui change l’écriture, on a le risque du plantage, on écrit sans mémoire directe, sur notre ordinateur, c’est une autre manière de lancer les mots - mais pour les articles longs et construits, on est dans la dépendance de la connexion, d’un faux appui de touche : alors mieux vaut faire un fichier traitement de texte que vous intitulez BLOG, rédiger tranquillement, et ensuite faire le copier-coller - ATTENTION, débutants ou pas, gardez une archive de vos textes écrits directement dans le blog, en les collant dans un fichier traitement de texte (moi je ne le fais pas, mais c’est pas un modèle !) – et pensez ***, régulièrement, à faire une archive de votre base de donnée, faites vous aider ;
 ** la suprématie ancienne de Word (Microsoft Office) peut donner l’impression trompeuse qu’un traitement de texte c’est une forme fixe et unique. Essayez OpenOffice, ou, sur Mac, Pages (version d’évaluation gratuite d’un mois, c’est celui dont je me sers, formidable pour passer simplement de la rédaction à la mise en page, paramétrage très facile et puissant des styles), ou Scrivener et tant d’autres : pensez aussi que tout logiciel est d’abord un univers relationnel, on est perdu quand on arrive, et ce que vous apprenez avec les doigts c’est la plus grande richesse du logiciel... Prenez le temps d’essayer plusieurs logiciels de traitement de texte, ne vous laissez pas confiner dans un seul usage.

 

epubs
 * l’epub s’est imposé comme le format standard de lecture des textes numériques. L’élaboration d’un epub pour la diffusion commerciale est hautement sophistiquée, nous en savons quelque chose à publie.net, mais avec Calibre vous pourrez gérer votre bibliothèque de livres numériques, les exporter vers Kindle ou Kobo, convertir vos PDF ou fichiers Word, et bien sûr, à l’inverse, lire les epubs que vous avez acquis ou téléchargé. Dans cette période charnière, ou le site devient livre et le livre s’approprie l’écran, c’est le petit couteau suisse qui va vous permettre la transition.
 * sur Chrome, installer l’extension Readium, sur Firefox, installer le plug-in ePubReader, votre navigateur alors saura lire l’epub. Penser, à l’inverse, que certains traitements de texte (Pages sur Mac, proposent un export epub – ne pas regarder le code interne, inexploitable pour commercialisation – qui vous permet de proposer sur vote des epubs maison...

 

feuilletoir
 * je laisse cette entrée glossaire, mais exemple type de quelque chose qui nous semblait merveilleux il y a 4 ans, et désormais quasi oublié... pour lire sur votre écran avec le confort du livre papier, ces logiciels encapsulent vos fichiers textes ou PDF en film flash : après issuu, venu le premier, scribd et calameo sont venus ensuite - affaire de préférence – ceux de publie.net sont réalisés avec calameo – vous pouvez le créer directement à partir d’un fichier word (choisir rtf en Mac) ;
 * lorsque vous préparez un document pour le feuilletoir, évitez le format A4, conçu pour les imprimantes et la photocopie – préférez une forme de papier moins verticale (passer par « mise en page / format de papier » dans le traitement de texte, et répéter le réglage au moment de la conversion pdf - pour publie.net nous utilisons un format 180x240 homothétique aux écrans eBook type Sony ou iPhone – mais les réglages pour eReaders sont différents de l’ergonomie écran (pas besoin de marge ni de numérotation, mais beaucoup d’alchimie à réapprendre, sinon ce serait trop facile pour arriver au niveau de publie.net, reste que c’est le plus passionnant !
 *** apparemment, pas moyen d’intégrer le script feuilletoir dans wordpress, passer par une page html intermédiaire - spip accepte très bien.

 

hébergement
 * pour n’importe quelle plate-forme blog, 2 solutions : la faire héberger par le fournisseur (libre et gratuit, mais votre adresse passera par la sienne), soit créer son propre nom de domaine et payer un hébergement, voire version intermédiaire – avec votre propre nom de domaine – orienter vers un hébergement gratuit (voir free.fr : si vous êtes engagé dans un travail personnel, c’est un contre-sens complet de ne pas faire dès le départ le choix d’un hébergement et d’un domaine qui vous soit propre.
 insistons : en quelques années, la profusion de sites et l’extension des ressources a rendu extrêmement simple la création d’un hébergement. Nous recommandons, en France [6], celui qui est le plus important : ovh.com. Par exemple, leur formule PERSO vous permettra la trilogie de base : le nom de domaine, l’espace serveur "statique", la base de données. Chez eux, de plus, vous pourrez alors créer d’un simple clic le module spip, wordpress ou dotclear qui fera fonctionner votre site. Et si la formule ne suffit pas, l’implémentation dans formule supérieure se fera automatiquement. Tout ça est devenu tellement simple que c’en est quasi injuste pour les vétérans de mon genre.

 

login
 * N’oubliez pas vos identifiants (LOGIN pour s’identifier, mot de passe pour le prouver), surtout si vous contribuez à plusieurs blogs, ou n’allez pas tous les jours sur le vôtre, ou faites en sorte d’avoir le même.
 ** Des sites comme OpenID permettent de vous inscrire une fois pour toutes, et de disposer d’une sorte de clé unique pour vos différents sites, commentaires, etc. Pensez-y !

 

mise en page
 * un blog, c’est une FEUILLE DE STYLE (dite css) qui organise l’apparence de vos articles, titre, sous-titre, polices, marges, couleurs etc - les différents THEMES ou MODELES proposés sont des variations pré-construites - mais cela n’empêche pas de l’arranger à sa sauce : l’informatique sans bricolage ça n’existe pas - le langage HTML consiste en instructions de base pour ces mises en page manuelles, n’hésitez pas à vous en servir, en commençant par des instruction simples (par exemple : le glossaire en haut de page renvoyant à des ancres article par article de ce billet)
 * la mise en ligne c’est facile : on clique - mais la typographie, même quand elle s’est inventée de 1480 à 1530, partait d’habitudes de lisibilité établies par les copistes des monastères (voir fac-simile des premiers Rabelais) : apprenez à connaître ces règles et les respecter, consultez des sites qui vous y aident, c’est un plaisir
 * cliquez-vous chaque fois qu’il y a un lien, quand vous vous promenez sur Internet ? penser que chaque lien sera consulté au plus par un tiers de vos visiteurs, alors piégez-les : comment apparaîtra le lien, sur quel mot ou élément de phrase, comment signalerez-vous son importance, ou bien au contraire vous le laisserez uniquement pour les curieux ?

 

navigateur
 * ah bon, quelqu’un se sert encore d’Explorer ?
 * vous devenez webmaster à bord d’un super blog ? utilisez plusieurs navigateurs pour vérifier comment votre blog s’affiche (sur Mac, par exemple : Chrome, Firefox, Safari)
 ** dans Firefox, installer l’extension Firebug (très simple) - ensuite, en cliquant dans le bas de votre navigateur, une fenêtre s’ouvrira avec les codes utilisés dans la page consultée : très commode pour comprendre comment ça fonctionne chez les autres ! Il y a bien d’autres plug-ins pour Firefox, pour ma part j’utilise Zotero pour stocker et trier les liens consultés, et twitterfox pour que les petits messages de twitter.com ne soient pas (trop) intrusifs. Sur Firefox, penser que trop de plug-ins ralentissent considérablement. Pensez aussi à augmenter éventuellement la taille proposée par défaut pour le cache (dans Préférences/Avancées) et le vider si vous voulez vérifier une mise à jour du squelette de votre blog.
 *** Penser que le navigateur, qui est l’interface de lecture, est un outil actif et complexe, avec des algorithmes d’affichage, des fonctions externes (lecture de PDF en ligne, très bien sur Safari, lecture d’epubs via Readium sur Chrome ou ePubReader sur Firefox). Chrome ces dernières années s’est imposé comme le plus costaud et rapide, mais Firefox revient progressivement dans le rang, et Safari a énormément progressé, restez toujours en veille pour utilisation des 3...

 

pdf
 * le PDF est une page que vous composez de façon fixe, contrairement au html qui est une composition « liquide », et les navigateurs restent capables de l’interpréter de façon à donner une lecture dense – si vous créez des pdf, pensez-les vraiment comme une composition en tant que telle, et si vous lisez, jouez des affichages : choisir « 2 pages » (et non « 2 pages en continu », puis dans « barres d’outils », choisir au moins « navigation page » et « recherche » - les petites flèches avec la navigation de page à page, et le moteur de recherche texte seront alors insérés dans votre barre de navigation, et voilà une vraie liseuse en ligne, ça change tout…
 * contrairement à Word, le très surprenant logiciel de traitement de texte et mise en page Pages (sur Mac) génère automatiquement les tables des matières du PDF exporté ;
 ** pour les annotations, recadrages, compilations de fichiers différents dans un même ensemble, tester ou se procurer la version ACROBAT PRO ;
 *** le meilleur pdf ne s’affichera correctement que si le fichier source a été conçu pour l’écran - il n’y a aucune raison de conserver la TAILLE DE PAPIER A4, conçue pour standardiser les photocopieuses : il est beaucoup trop vertical pour l’écran, essayez les tailles de papier standard proposées par votre traitement de texte, ou créez une "taille de papier" personnalisée (et répéter le choix lorsque vous faites IMPRIMER, via l’option "mise en page" - quand on l’a fait une fois ensuite c’est très simple) ;
 * le pdf a encore de beaux jours devant lui, prenez le temps de les soigner.

 

référencement
 * les algorithmes de Google sont secrets - on sait qu’un des paramètres c’est l’ancienneté du nom de domaine, et que le point le plus important c’est le nombre de liens qui pointent vers tel ou tel de vos articles, depuis d’autres blogs, et selon le PAGERANK (classement) du site envoyeur de lien - alors n’hésitez pas à faire des échanges liens - au début d’un blog, et une fois établis les liens, comptez 10 jours pour qu’il apparaisse sur Google (un site comme Tiers Livre doit être balayé toutes les 50 minutes environ) - vous pouvez aussi vous rendre sur les différents annuaires et moteurs, et inscrire ou déclarer manuellement votre site : mais n’allez surtout pas dépenser de l’argent pour ça, résistez aux escrocs qui ne manqueront pas de vous le proposer...
 * et voir point suivant : le meilleur moyen que des sites pointent vers le vôtre, c’est que vous exprimiez, sur votre site, en quoi ils comptent pour vous – vos affinités, visites, vos suggestions : le web se pense ensemble, se fait ensemble – faites des liens, on vous le rendra ! (mais pas besoin de combines bizarres genre liens dissimulés, ou doublons de blogs) ;
 ** un des paramètres de Google : les mots importants seront d’autant mieux pris en compte s’ils figurent dans le titre de l’article (sur Wordpress, préférez le laisser en toutes les lettres dans les "réglages", dès l’ouverture de votre site) – de même, les mots qui figurent dans le début de l’article – pensez que cela vaut aussi pour votre propre nom (même si ce n’est pas une équation facile à résoudre !) ;

 

réseaux sociaux
 * créer un site ou un blog c’est une chose, le faire vivre c’est une autre : c’est la mise en réseau qui le permet - attention : face book NE REMPLACE PAS un blog ou un site, il peut seulement l’aider à se propager ;
 * un site tout seul, c’est perdu dans la masse – mais très vite vous échangerez avec d’autres sites, pensez à créer un "blogroll", liste de liens qui s’affiche dans la marge de votre site, participez aux discussions et échanges – vous verrez qu’une des magies d’Internet, c’est que finalement, à mesure qu’on affine le grain du tamis, on n’est pas si nombreux pour croiser des pôles d’intérêt spécifique ;
 *** ne vous lassez pas, adoptez un rythme marathon, ne vous hâtez pas, soyez opiniâtre sur la durée – je mets 3 étoiles parce qu’en fait c’est ça le plus dur ;

 

rss
 NOTA : l’outil le plus explosif de l’installation du web 2.0, le flux RSS est toujours là mais s’est fait invisible, et nos usages réseau (twitter) tendent à le marginaliser encore plus, voir pourtant ce qu’on peut en faire, mais possible oublier, d’autant que Google vient de fermer son Google Reader ;
 * on voit toujours quelques têtes s’allonger lorsqu’on parle de flux rss : c’est un fichier simplifié, généré automatiquement, qui donne toutes les indications concernant les nouveautés de votre blog ou site - c’est une sorte de passe-partout qui permet aux sites de communiquer entre eux, reprendre des informations d’un site à l’autre - les pages ou sites qui rassemblent ces données s’appellent des AGREGATEURS (dont les plus connus sont Netvibes, Bloglines, Google Reader) - de votre côté, créer une page Netvibes vous permet de suivre et classer l’activité de plusieurs dizaines de blogs d’un coup d’oeil (ce qui a constitué une vraie révolution dans le web), et du côté des bibliothèques ou journaux etc de reproduire ces informations, comme le fameux bouillon de bibliobsession - on connaît plusieurs exemples de sites payés très chers et qui ne disposent pas de flux rss : ce sont des sites morts ;
 nouveau venu : feedly, comme sur iPad l’étonnant Flipboard et d’autres vous proposent une sorte de magazine instantané, à renouvellement constant, dont vous aurez vous-même organisé les rubriques...

 

rubriques, catégories, mots-clés
 * chaque blog ou site vous permet de classer vos articles par RUBRIQUES ou CATEGORIES - * en cliquant depuis la page d’accueil sur telle ou telle RUBRIQUE, le visiteur ne verra s’afficher que les articles qui y sont inclus - pensez-y dès le début du blog ;
 ** les mots-clés ne sont pas du superflu : ils vous permettent d’accéder à des contenus indépendamment des rubriques ; sur spip, on peut et doit les utiliser comme le base de la navigation transversale, sans compter que Google archive ces mots-clés comme des URL indépendantes ;

 

sauvegardes
 ** les blogs et sites aussi ça se protège - c’est aussi l’avantage d’héberger votre blog sur un domaine personnel ou un hébergement gratuit : rapatriez régulièrement en ftp la BASE DE DONNEES, qui rassemble tout le contenu du blog ;
 * sur spip, c’est automatique : CONFIGURATION DU SITE / MAINTENANCE / SAUVEGARDER LA BASE crée un fichier "DUMP", à date de la sauvegarde, à vous de le rapatrier sur votre ordinateur ;

 

spip en usage professionnel
 * ISBN : pour les articles destinés à un site bibliothèque ou critique et consacrés à un livre, intégrer dans une des rubriques sous-titre, ou en fin d’article, l’ISBN du livre – lorsqu’on réalisera la jonction entre le blog et le catalogue, les robots iront facilement le repêcher ;
 *** la mise à jour spip (actuellement 3.1.2 ?) est très facile, interface plus rapide et plus ergonomique – attention, les anciens plugins ne fonctionneront pas forcément : désactiver avant la mise à jour, et les réactiver un par un ensuite ;
 ** utilisez les forums de discussion spip-contrib, mais surtout, n’hésitez pas à questionner un webmaster dont le site ressemble au vôtre – on peut passer des nuits blanches sur un tout petit truc qui ne marche pas – voyez par exemple le tutorial remue.net ;

 

paramétrer wordpress
 * avant de vous engager dans wordpress, retour case départ : soit vous créez votre blog chez eux, soit vous créez un hébergement à vous (ovh conseillé) et vous téléchargez le wordpress à l’intérieur, ne vous trompez pas dans le choix, mieux vaut se faire aider pour franchir cette étape, mais être chez vous...
 * lorsque vous débutez en wordpress, le site s’affiche dans le thème "par défaut" - n’hésitez pas à tester plusieurs thèmes, fond noir, fond blanc, image d’en-tête ou pas d’image d’en-tête, etc – il y en a des dizaines et des dizaines de proposés, cherchez la perle rare qui conviendra le mieux à vos contenus – lorsque vous avez choisi un thème, pensez à cliquer en haut à droite sur "activer le thème" ;
 ** la rubrique PAGES permet de garder en Une du site des articles permanents - ne pas en abuser (le visiteur aurait la tâche trop compliquée), mais profitez-en pour d’autres pistes que les billets du blog ;
 ** lorsque vous avez choisi votre "thème" d’affichage, dans la rubrique "apparence" vous trouverez un menu "widget" : il vous permet de choisir quelles fonctions (articles récents, archives, recherches, catégories etc...) vous souhaitez voir apparaître dans la colonne de droite, et de les placer dans l’ordre souhaité par simple glisser-déposer - n’oubliez pas d’insérer un widget "méta", il comporte l’accès "admin" ou "se connecter" pour entrer dans l’interface privée du site - si vous l’avez oublié, entrez "wp-admin" manuellement à la suite de l’adresse de votre blog – la fonction "modifier" des widgets permet de donner d’autres noms à vos rubriques, et de mieux le personnaliser ;
 *** dans wordpress, tout est personnalisable (du moins, si vous êtes dans votre propre hébergement) – les fichiers TEMPLATES sont compliqués mais il suffit de repérer où est le mot initial.
 ** lorsque vous avez des contenus multimedia lourds (son, vidéo, hébergez-les plutôt sur un hébergement gratuit type free.fr - puis indiquez l’URL, ou, encore mieux, utilisez une chaîne YouTube (ou DailyMotion, ou Arte.fr pour sons) ;
 * « rétrolien » : lorsque vous faites un lien dans wordpress vers un article lui-même présent dans un autre site wordpress, la ligne de votre billet s’affichera automatiquement dans les commentaires du site que vous mentionnez, façon de renforcer la communauté wordpress, et d’être prévenu lorsqu’un billet vous cite depuis un autre site wordpress – on peut bien sûr désactiver cette fonction dans "réglages" ;
 * dans "réglages", rubrique "écriture", la fenêtre par défaut du champ de rédaction des billets est fixée à 10 lignes - vous travaillerez bien plus confortablement avec une fenêtre de 20 ou 30 lignes - n’hésitez pas, dans la rubrique "écriture", à désactiver les fonctions qui ne vous servent pas, l’espace de travail sera d’autant plus agréable ;

[1Ou bien vous trouver, dans notre galaxie publie.net, un webmaster prêt à vous livrer site clé en main selon votre cahier des charges, sans finances abusives, nous écrire.

[2Même s’il y a des exceptions, ainsi voir paesine ou pas perdus...

[3Voir ainsi site de Béatrice Rilos, terres ou 36 poses...

[4Bien sûr, aussi, les plate-formes toutes prêtes proposées par des hébergeurs, en fonction de vos affinités intellectuelles : Mediapart, lemonde.fr, ou Arte.fr si vous souhaitez un blog audio. Mais sachant que la migration vers un domaine personnel sera quasi impossible en retour : votre hébergeur, en ce cas, est aussi propriétaire de vos données...

[5Sur Wordpress, c’est le plug-in AKISMET qui fait barrage aux spams, et sur spip le plug-in NoSpam, et bien faire les màj régulières...

[6Au Québec, je suggérerais iWeb et en Suisse infomaniak. D’ailleurs, en ces temps Hadopi, l’hébergement hors territoire d’identité nationale peut être un bon barrage : en Suisse, il faut passer par le droit européen. Vous perdez cependant un peu en référencement – autant vous dire qu’à Tiers Livre on est muni, et qu’on peut basculer en 15 minutes d’un chrono d’un serveur à un autre...


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1ère mise en ligne 11 janvier 2009 et dernière modification le 10 avril 2013
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