publie.net, révolutions douces

une nouvelle interface, de nouvelles pistes de recherche


• Du 18/10/2008 : système avantage, pour 5 textes téléchargés, à votre rythme, le 6ème est offert, procédure entièrement automatisée...

• Nouvelle interface [1] : créez votre compte sur publie.net, jusqu’à fin octobre nous offrons 2 textes à chaque nouvelle inscription. Et nous actualiserons avec les téléchargements des derniers mois les nouveaux comptes des habitués de publie.net...


Parallèlement à la mise en place de la nouvelle interface, toute l’équipe attelée à mise à jour globale du catalogue, reprise des textes dans ce que nous avons appris de la mise en page numérique.

Un petit bilan d’étape, et pour nous la certitude d’un nouveau départ :
 1, interface avec panier d’osier
 2, expériences langue tous azimuts
 3, bibliothèques, c’est parti

De plus en plus l’impression d’être sur un terrain très rapide et mouvant, mais offrant immensément de pistes à nos expériences de récit, de poésie, de critique – et à nous, auteurs, de nous en saisir...

Pour publie.net bibliothèques, on rappelle la présentation, vous y trouverez aussi le bon de commande..

FB

 

1 _ interface avec panier d’osier

 Pour le visiteur, quasi rien : une discrète petite malle d’osier proposée par Philippe De Jonckheere, invitant à télécharger le texte. Mais, dessous, des années de temps développeur, par deux anciens de l’expérience la plus avancée en ce domaine, les manuels techniques d’O’Reilly, avant que l’américain ne se débarrasse élégamment de sa filiale France, tant mieux pour nos épousailles ! [2]

 Une interface logique et simple, et l’informatique c’est ce qu’on met derrière. Un compte individualisé pour chacun de nos lecteurs, avec tout d’abord la possibilité d’accéder à n’importe quel moment à la bibliothèque complète des textes téléchargés, de les recharger à volonté sur votre ordinateur, et d’y trouver automatiquement la dernière version mise à jour. Le lien vers le pack téléchargement est désormais transmis automatiquement et dans l’instant [3].

 Mises à jour : de toute façon, vous serez prévenu par e-mail. Lire sur multi-supports ? C’est ce qu’on fait tous de plus en plus – nous proposons ensemble le PDF customisé pour l’écran d’ordinateur (celui qui sert aux extraits du feuilletoir) [4], et la version préparée et testée sur le Sony Reader [5], mais lisible ou adaptable sur votre propre eBook si autre modèle [6].

 Une relation personnalisée : lorsque vous commandez le texte, vous êtes invités à proposer un ex-libris, image de votre choix, qui s’affichera en filigrane sur le PDF. Non pas un dispositif anti-copie, nous optons résolument pour le non-drm, mais parce que l’ère informatique c’est une autre relation auteur-lecteur, de même que les commentaires sur le site permettent discussion directe avec l’auteur.

 Démultiplier la diffusion : possibilité d’implémenter le lien livre sur votre propre blog ou site, pour nos auteurs, ou sur les pages textes numériques des libraires qui sont de plus en plus nombreux à se lancer dans l’expérience. Contacts aussi avec la grande distribution et la téléphonie, on a quelques best sellers qui s’y prêtent ! Nos textes ne font pas concurrence à la librairie, puisqu’ils n’ont pas de forme papier, ils sont conçus pour le numérique, mais on est prêts à ce que cette vente se fasse en cascade, avec ristourne appropriée : nos auteurs ont tout à y gagner eux aussi, et le contrat (merci Olivier Cazeneuve) que nous leur proposons est complètement original, et lié aux spécificités de la diffusion Internet.

retour haut de page

 

2 _ expériences langue tous azimuts

 Sur votre Sony Reader, à mesure que vous avancez dans le texte, des petites icônes apparaissent dans la barre de navigation en bas de page. Image : touche 5, extrait sonore : touche 7. L’appui sur la touche déclenche le surgissement de l’image, la diffusion de l’extrait audio, un nouvel appui vous fait revenir au texte. Du rêve ? Non, du laboratoire. Les développeurs de Sony France en feront une démonstration aux hautes autorités du groupe à Tokyo, cette fin de mois, à partir d’extraits de mon Rolling Stones, une biographie et d’un texte de François Pachet. Le Reader est bien plus alors qu’un « terminal dédié », mais ouvre à un nouvel usage de lecture, tout en gardant le confort du livre papier.

 Une déclaration de guerre aux éditeurs traditionnels ? Non, bien au contraire. Voyez mon Mécanique, paru en 2001 chez Verdier : nous préparons une version Sony ou autre eBook, elle sera diffusée, comme tous les autres textes publie.net, au prix de 5,50 euros (une fois retirés les 90 cts de la TVA à 19,6% merci l’État, et la commission de service bancaire, nous divisons en 2, 50% pour l’auteur, 50% pour la structure), mais elle sera complétée dans le pack téléchargement d’une lecture audio, et d’un dossier photo personnel, 40 ans de l’histoire d’un garage Citroën, de 1925 à 1965. Mais nous proposerons à toute personne ayant acquis le livre, via mot de passe aléatoire, l’accès gratuit à ce dossier.

 De même, voir Une guerre de Dominique Dussidour. Son livre Le Risque de l’histoire paraît aux éditions Laurence Teper, on trouvera sur publie.net un ensemble de matériaux concernant le livre, ainsi qu’une étude sur La fin du roman d’Ossip Mandelstam, et ce récit poétique extrêmement dense, Une guerre qui a servi de fondation à un des chapitres du Risque de l’histoire. Et nous sommes ouverts à d’autres collaborations éditeur papier/éditeur numérique, convergence qui peut s’avérer ne pas être un luxe inutile dans la période actuelle.

 Ouverture : traduire, être présent dans d’autres langues... Quand j’ai commencé à publier, début des années 80, on échangeait de petit éditeur à petit éditeur les droits de traduction des ouvrages (on mettait le prix à 2000 francs, ou parfois juste par échange). Aujourd’hui, une toute petite poignée d’ouvrages sont traduits dans tous les pays, on trouve la même daube dans tous les kiosques d’aéroport, mais le laboratoire du contemporain, fini. En même temps, des étudiants, pour des mémoires, traduisent nos textes (j’ai une traduction anglaise de Bruit, une traduction italienne de L’Enterrement...). Notre contrat publie.net prévoit la possibilité de diffuser des traductions des textes mis en ligne, sur le même principe de coopérative. Dans ce cas, 1/3 pour l’auteur, 1/3 pour le traducteur, 1/3 pour la structure : on souhaite vraiment pouvoir proposer un espace multi-langue de littérature contemporaine. Avis aux étudiants étrangers : saisissez-vous des auteurs, des formes brèves, des expériences présentes sur publie.net, et on les diffuse ensemble...

 Et traduction vers le français : la collection Grèce de Michel Volkovitch. Et si, sur ce même principe, vous souhaitiez de nous voir accueillir les archives de votre revue littéraire, ou bien, côté micro-édition, où sont tant de trésors, qu’on s’associe pour diffusion numérique, avec inciter à aller plus loin via le livre papier existant ?

 Des expériences interactives : voici bientôt des poèmes d’André Markowicz, mais chacun d’eux, et même parfois chaque verset est lié à une lecture, une traduction, un voyage. A mesure du poème, la possibilité de basculer dans l’univers du paratexte, et de revenir au poème. Progressivement, c’est bien au-delà de l’hyper-texte que de nouvelles possibilités d’écriture-lecture surgissent... Nous travaillons à plusieurs recherches de ce genre.

 Nos auteurs sont dans l’actualité, vous êtes parmi les lecteurs du Chasseur d’ours d’Olivier Rolin ou du Pynchon traduit par Claro ? – publie.net vous propose de prolonger la réflexion sur le roman avec Olivier, de partager avec Claro son approche de la traduction....

 Et si, pour la littérature, entrer dans l’atelier de l’auteur c’était visiter sa façon d’utiliser l’ordinateur ? – pour Jacques Roubaud, comme pour Gwenaëlle Stubbe, nous proposons des fac-simile PDF de leurs tapuscrits... Mais l’expérience peut aller plus loin, voir par exemple Refonder, de Fred Griot, un des co-pilotes de publie.net.

 Ça bloque côté universitaires : bon, ben c’est pas grave, ils ne veulent pas, c’est tout. Les étudiants continueront de se loguer par wifi sur nos ressources numériques, et leurs profs de publier, avec délai de 2 ans mini, des actes de colloque qui seront laborieusement dispersés dans les réserves de quelques bibliothèques universitaires. Côté publie.net, on travaillera plutôt avec les étudiants, voir sur Koltès ou Guyotat. Il y a quelques exceptions, on s’en réjouit, mais on n’en fait pas une maladie. De toute façon, on n’a plus trop le temps de les attendre.

retour haut de page

 

3 _ bibliothèques, c’est parti

 Impressionnant, quand on reçoit l’abonnement d’une université, d’entrer des séries de 10 ou 30 IP fixes dans notre portail abonnés. Cela signifie qu’à Poitiers, Angers, mais aussi à Québec/Laval, ou sur les tables de la BPI Beaubourg, on peut lire l’intégralité du site. Là aussi, contrats auteur innovants, répartition par péréquation des consultations.

 Dans la masse considérable d’argent dépensé par les universités pour leurs ressources
numériques, la 1ère question c’est : « Et ça ne coûte que 250 euros ? » Oui, définitivement oui : parce qu’on veut la diffusion la plus large possible, et que ce soit indépendant du nombre de postes. C’est cette diffusion qui intéresse nos auteurs, et, si vous voulez faire plus, invitez-les pour une lecture, un stage, une expo – voilà ce qu’on souhaite. La 2ème question : « C’est vraiment sans drm ? » C’est vraiment sans drm. Seulement, comme il y a le tampon de la bib sur vos livres papier, chaque PDF appelé à l’écran porte en marge inférieure gauche le filigrane de votre établissement, ça nous suffit.

 De nouvelles pistes, de nouvelles responsabilités : le site publie.net bibliothèques comporte un moteur de recherche interne par auteurs, et mots-clés de thèmes et genres très performant. Nous savons que ça ne suffit pas : notices pour le Sudoc on s’y colle, bien sûr. Très fier cependant que le site « lecture intégrale » soit indexé par le robot Heritrix du dépôt légal web de la BNF.

 Comment éveiller la curiosité, comment susciter l’appel à des contenus qui ne sont pas sur le chemin des contenus utilitaires ou prescrits, ni sur le chemin de la littérature loisir et des livres-consensus ? Ce à quoi on heurte, on le sait tous, pas de baguette magique. À quoi bon mettre en ligne le catalogue publie.net s’il faut une recherche Google de hasard pour tomber sur les études concernant la voix et le poème de Jacques Ancet, ou une réflexion sur l’autofiction de Chloé Delaume, ou la poésie de Claude Favre ?

 Et, si votre établissement se lance dans le prêt de tablettes numériques, comment installer (et actualiser, si possible automatiquement) une sélection thématique, prêt Reader manga ou prêt Reader classiques des sciences sociales, mais chacun incluant quelques propositions de littérature contemporaine ? – c’est l’expérience que nous souhaitons mener, en lien direct avec vos établissements, et participent à notre comité éditorial de publie.net plusieurs bibliothécaires prêts à s’impliquer – notamment par le biais d’un « pack mensuel » de 15 textes, format écran ou format eBook...

 Et quand la bibliothèque ou médiathèque municipale est contrainte de passer par les filtres des accès de la mairie, ou qu’on leur installe d’office le lent Internet Explorer au lieu du rapide Firefox comme s’il y avait danger, qu’on ne peut consulter sur les écrans, hors salle informatique où les gens viennent pour leurs e-mails ou services, mais pas pour la littérature, que le catalogue en ligne via Intranet ? On est à l’aube de la mutation, mais ça discute partout (voir Lahary, Bibliobsession, Tacheau et suivre leurs liens...).

 C’est bien parce que telles sont les questions posées aux bibliothécaires que nous avons souhaité proposer nos textes comme laboratoire de ces nouvelles pratiques, des expériences à mener qui exigent un contenu validé éditorialement, et qui supporte la lecture de fond. C’est la raison du prix modique de notre abonnement : installez le « pack mensuel » sur l’Intranet, proposez en page d’accueil de votre établissement, lycées et instituts français inclus bien sûr, une balade « texte intégral » dans publie.net... On n’avancera pas sans prendre quelques risques, et y aller à tâtons. Nous avons choisi d’accepter ce risque, les textes que nous proposons sont sous seul contrat publie.net... Une des anciennes BDP devenues direction départementale du livre et de la lecture vient de nous rejoindre dans l’expérience : une seule ?

 Et on insiste : publie.net, ça marche très bien hors frontières ! [7]

retour haut de page

Voilà à quoi on travaille. Un grand merci à l’équipe de bénévoles rassemblées autour de publie.net : Philippe De Jonckheere pour la ligne graphique et les couvertures, Olivier Cazeneuve et Fred Griot, Sarah Cillaire pour le pilotage des relectures et corrections. Désormais, l’essentiel de notre travail est en amont, directement avec l’auteur... Mais pas d’autre viatique ni soutien que vos téléchargements, votre confiance.

[1grâce à notre association avec l’immatériel.fr, et immense merci à Xavier Cazin et Julien Boulnois.

[2Un petit panier magique, puisqu’on peut déposer un texte, revenir en lire d’autres, et quand la décision est prise, trier, enlever, choisir... Nous remercions cependant nos lecteurs habitués de bien vouloir créer ce compte utilisateur qui deviendra la base de leur bibliothèque numérique. Nous leur ferons petit cadeau de bienvenue... Et ben sûr, sur simple mail, mise à jour des fichiers acquis les derniers mois.

[3Nous continuons cependant à inviter nos lecteurs à choisir un autre service que hotmail.com, c’est une honte la façon dont ceux-là tombent en panne ou saturent etc..., sans qu’on puisse être avertis que le message n’est pas transmis – jamais eu ce défaut avec aucun autre service.

[4Astuce pour imprimer : nos PDF sont reflowable, c’est-à-dire qu’ils s’adaptent à la taille de votre écran – si vous envoyez cela tel quel vers votre imprimante, vous aurez une version très gros caractères et quasi sans marge, plus que vous userez beaucoup de papier : mais avez-vous essayé l’option « 4 pages par feuille » ? Tentez, vous verrez...

[5En attendant le PRS-700, qui sera disponible aux États-Unis début janvier 2009 à 399 dollars, et qui inclut écran tactile avec système de prise de notes, le PRS-505 continue d’essaimer très vite, avec incroyable confort pour la lecture dense. La FNAC va le diffuser à partir du 23 octobre au prix de 299 euros, alors que vendu aux US à 299 dollars, chose qui m’étonnera toujours autant, mais des dizaines de nouveaux acheteurs quotidiens le commandent à Londres via eBay ou directement via librairies, c’est chez vous en 48 h à bien meilleur prix... On rappelle que, si les éditeurs s’alignent sur prix papier - 20 % pour la diffusion du texte numérique, notre concept est beaucoup plus d’associer dossier numérique et livre papier, liberté au lecteur de lire papier à la maison et emporter le texte numérique en week-ends ou sur temps de transport via le Sony, en tout cas sur publie.net on s’attache à proposer aussi quelques classiques en édition numérique révisée et ergonomique, et nos textes à 5,50 euros pour les contemporains, 1,30 euros pour les formes brèves. Et noter évidemment que les utilisateurs de tablettes numériques comme la Sony trouvent aussi considérable usage pour les documents personnels, articles, flux, mémoires, travaux en cours, manuels techniques...

[6Le format epub, appelé à devenir le standard pour l’ensemble des textes numériques, est pour l’instant très limité, pas de justification de fin de ligne par exemple, d’où notre choix d’une sorte d’artisanat de luxe sur PDF, selon la tradition typographique, plutôt que d’ajouter à ce qui prolifère via les eBook gratuits. Mais nous sommes bien entendus en veille et prêts à toute conversion, pourvu qu’elle respecte la complexité des formes contemporaines et poétiques que nous proposons. Nous savons aussi que les utilisateurs d’iPhone ou autres PDA ont pris déjà l’habitude de convertir les textes numériques de leur bibliothèque, via Mobipocket Creator ou Stanza : nos PDF « eBook », de structure très simple (pas d’en-tête, pagination auto, très forte structuration interne, supporteront très bien la conversion selon vos spécifs personnelles.

[7Instituts culturels français à l’étranger, Alliances françaises, départements de français des universités étrangères, nous nous ferons un plaisir de vous laisser tester gratuitement notre accès bibliothèques, merci de prendre contact par mail.