Sony PRS-505 : encore mieux sur un Mac

essai, prise en main, et utilisation du reader Sony sur Mac OsX



 note du 19/09/2008 : beaucoup de visiteurs sur cette page qui date de début juillet... suivre donc les liens ci-dessous pour interventions plus récentes concernant la Sony (quoi lire ?, et forum] (en particulier nouvelle version du logiciel gratuit CALIBRE indispensable pour gérer votre bibliothèque, en particulier sur Mac ou Linux ça devient aussi simple qu’iTunes). Suivre surtout discussions sur La Feuille et teXtes concernant ce scandale ou cette absurdité : prétendre vendre 299 euros en France un matériel vendu 299 dollars aux States c’est prendre les gens pour des ploucs, mieux vaut acheter par correspondance ! idem pour le prix des livres numériques : nous prônons ici le concept de texte numérique associé au livre, et non pas l’alternative le livre ou le fichier. Et sur publie.net nous proposons nos textes à 5,50 euros, dont la moitié pour l’auteur, mise en forme Sony aux petits oignons, essayez...
 Voir suite et développement de ce dossier ici : Quoi lire sur sa Sony ?
 Plutôt que d’alourdir cette page, la suite directement sur le forum : compte-rendus d’utilisation, questions technique, formats et ergonomie, échanges de textes.... Les différentes notes ajoutées ici y sont reprises... n’hésitez pas !
 à noter que les photos illustrant cet article, faites Bleecker Street début juillet, continuent de se propager sur le Net dès qu’il est question de la Sony, étrange phénomène !

 

est-il temps de s’équiper en « liseuse » numérique ?

la révolution douce du Sony à moins de 200 euros

 

J’avais écrit il y a quelques mois rester très dubitatif sur l’intérêt ou le développement des « liseuses », ou tablettes lecteurs numériques, ou – en bon français – reader ou eReader, et voilà que j’ai franchi le pas... Et voilà aussi que l’appareil s’est imposé en quelques jours dans mon univers le plus intime, que ce soit question environnement de travail, que ce soit pour la fétiche et vitale lecture du soir...

Le paysage évidemment change vite, et chaque arrivée de nouveau matériel franchit une étape.

Il reste donc urgent, avant de s’équiper… d’attendre ! Mais, mais...

Quelques poids lourds ont donc fait récemment apparition : le Kindle d’amazon, très agressif dans l’usage, par la qualité et la souplesse d’affichage, la connexion, avec pour rançon l’asservissement au géant de la vente en ligne, qui facture toute liaison avec l’appareil. Le Sony PRS-505, dont la diffusion est déjà banalisée aux US et Canada (j’ai acheté le mien, de façon toute ordinaire, dans une librairie Borders), et qui passe la barre enfin sous les 200 euros (299 USD). Notons que la FNAC va diffuser à l’automne le Sony, avec ses propres contenus en ligne. Enfin, et c’est encore plus visible quand on traverse l’Atlantique, l’usage de plus en plus polyvalent des téléphones, pour le lien actif au Net, et pour lecture portable, dans les moyens de transport notamment, avec confort suffisant : voir ce qu’on peut faire avec du texte sur l’iPhone...

Perspectives à moyen terme : encre numérique sur support souple, écrans de portable détachables, émergence d’une nouvelle génération d’ordinateurs ultraportables et tout terrains, baisse du prix des Readers via abonnement à bouquets de presse en ligne via liaison WiFi ou 3G ou flux rss de blogs).

En mettant l’iPhone sur le même plan que le Sony, installer aussi une idée : il ne s’agit pas forcément d’appareils de loisirs. Le plus perfectionné des Readers (parce qu’on peut entrer des informations avec un stylet, annoter), l’Iliad, trouve son développement par exemple auprès des techniciens qui ont en interne toute la documentation des appareils ou systèmes sur lesquels ils interviennent. Voir aussi comment Place des libraires propose sur Reader l’abonnement au service de presse des éditeurs, ou l’idée que l’achat du livre dans une librairie partenaire déclenche l’activation d’un mot de passe pour accès au texte numérique : non pas choisir entre la version électronique et la version papier, mais prise en compte par les éditeurs que nos usages de lecture et de travail sont de plus en plus multi-supports....

La bascule en train de se faire : si vos usages professionnels le justifient, lecture intensive, documentation personnelle à stocker, pratique des manuscrits ou correction d’édition, alors oui, il est désormais possible de prendre le risque. Pour nous, côté publie.net, bien obligé de mettre les mains dans le cambouis (non, l’appareil est métallique, et très agréable au toucher), puisque le grand problème est là : l’appareil précède la mise à disposition de contenus. Et ça c’est notre rôle : pour que les textes soient dans leur meilleure forme et présentation, il faut bien se mettre à la pratique.

Mais, la raison de ce billet : en quelques jours, cet appareil a réussi à s’incruster avec évidence dans mon univers de travail. Un manuscrit à relire ou corriger, prendre distance sur mes propres textes ou lire le texte d’un autre : conversion rtf, et transfert sur le Sony. J’ai des corrections à faire ? j’ai mon fichier ouvert sur l’écran de l’ordi, mais je lis à mesure sur le Sony posé à côté. Lecture du soir ? J’ai la chance d’avoir, depuis mes tout débuts à l’ordinateur, une bibliothèque numérique importante. De Bossuet à Saint-Simon, de Proust à Mallarmé, et pas mal de textes sous droits pour mon usage privé : quand j’emporte le Sony pour la lecture du soir, je n’emporte pas un « electronical device », comme on dit dans les avions, j’emporte un livre… Quant à mes interventions, conférences, lectures publiques, peu de chance qu’on m’aperçoive désormais en public avec des feuilles volantes ou l’ordi ouvert…

Ce billet donc aussi pour ça : avant d’acheter un Reader, quoi savoir, quoi demander... Et tout d’abord les formats acceptés : exiger ou vérifier que le format rtf est pris en compte, sinon, passez votre chemin, tant pis pour le fabricant – nous sommes en droit d’exiger l’usage de notre Reader pour nos documents de travail personnels. Puis : vous comptez lire quoi d’abord : la presse ? (voir l’expérience SFR : connexion permanente, mais peu d’ergonomie pour lire votre Proust ou retrouver un vers d’Apollinaire...) – êtes-vous à l’aise avec les boutons, le toucher (un livre ça se touche, comparez la sensation tactile de l’appareil, sa matière, ses menus : et là le Sony prend pour l’instant avantage...)

 

Sony PRS-505 : comment ça marche

Un petit bouton de mise en marche sur le dessus, et apparaît le menu : livres par titre, livres par auteur, audio (avec petite prise casque et volume sur le dessous pour écouter en lisant, et très proprement), plus un album photos, noir et blanc mais d’excellente résolution en plein écran. Pas de plastique, du métal, bien compact.

Tout de suite, l’astuce du Sony [1] : en regard du menu, une suite de boutons numérotés. D’une part pour s’orienter dans le menu affiché, mais, une fois dans le texte, cliquer 3-1-Enter et on est immédiatement page 31.

En bas, un bouton qui bascule l’affichage, d’horizontal à vertical, sur simple pression prolongée, la tourne de page, le retour menu. Le bouton de bascule d’orientation donne aussi accès, sur simple pression, à trois grossissements différents de l’affichage : en lecture de proximité (au lit, et relire le premier chapitre d’Espèces d’espaces pour le rapport du lit à la lecture !) le petit affichage sera parfait, en lecture publique, l’appareil tenu à la main, le grand affichage permettra de se dispenser des feuilles volantes. En cours ou conférence, l’affichage moyen permet de garder sous les yeux ses notes, son plan, sa doc.

Mémoire interne : 7200 pages environ. Autonomie : on peut les lire entièrement sans recharger la batterie. Une fois la page affichée, l’appareil ne consomme pas de courant, il est lisible et permanent aussi bien dans la quasi obscurité (la lampe de chevet, très vexée) ou en plein soleil. Pas la peine de développer.

En haut : logement pour deux cartes, MemoryStick ou SD au choix.
Une fois choisi son livre, on peut « continuer la lecture » là où on s’était arrêté. Une fonction « bookmark » permet de placer des signets (corner la page de façon virtuelle !).

essais Sony PRS-505 : menu principal
essai Sony PRS-505 : la bibliothèque

 

les formats

Allons tout de suite au plein du sujet : la force du Sony, c’est d’accepter le format rtf, et de transférer automatiquement (sur PC), un fichier Word en format rtf [2].

Quand vous ouvrez votre texte pour la première fois, le PRS-505 prend quelques secondes (invisible sur texte de 20 à 30 pages), 40 à 50 secondes pour un livre de 300 pages, pour son « formatting » [3]. Le PRS-505 affiche alors le texte de façon standardisée, respectant italiques, gras, titres, sauts de page, avec 3 grossissements et accès direct à n’importe quelle page.

Il n’y a donc pas besoin de passer préalablement par un format « maison » pour l’affichage des textes.

Autre précision immédiate : le confort de lecture. Même après plusieurs jours, on se fait piéger à vouloir tourner la page du bout de l’index, par réflexe, au lieu d’appuyer sur le poussoir de « tourne ».

C’est sans doute cela le premier axiome important : les numéricophobes, amoureux du livre, seront immédiatement chez eux et à l’aise en lisant Proust ou Beckett, ou Agatha Christie sur leur Reader. C’est quand on a fait ce constat, ou qu’on l’a testé sur un proche, qui ne voudra pas vous rendre l’appareil, qu’on prend la dimension de ce qui peut basculer pour l’industrie du livre.

Ma réticence d’il y a quelques mois : à quoi bon un appareil qui ne sert qu’à une seule fonction, et qui plus est un appareil passif, qui permet de « lire » mais pas de placer des commentaires, de renvoyer à une communauté en ligne (ce qui est pour nous désormais la réalité de la « lecture sur ordinateur » quand nous lisons nos blogs habituels ou spécialisés) ?

La réponse est claire : non, cet appareil ne concurrence pas l’ordinateur. Mais il redonne à la lecture cette intensité et cette lenteur que nous connaissions au livre. Par contre, donnant à la lecture un confort que ne permet pas l’ordinateur (pour l’instant, et ça peut changer avec Digital Editions, avec le poids des machines, avec l’évolution des écrans – ou plutôt l’adoption par les ordinateurs de l’encre numérique ?), la liaison si simple de l’ordinateur et du lecteur permet de gérer via l’ordinateur une bibliothèque qu’il nous revient de personnaliser selon nos usages, d’utilité ou de loisir.

Revenons aux formats : Amazon a racheté le format Mobipocket « prc », qui est extrêmement limité en capacité de mise en page, et dont le seul avantage c’est la gestion des « drm », textes qui coincent 3 ou 6 semaines après location, ou après 4 copies sur autres supports ou machines. Pour la même raison, Sony a développé un format « lrf », qui donne un meilleur affichage que le traitement de texte, mais qui suppose qu’on convertisse soi-même ses textes, sauf si on les achète chez eux (ou bientôt à la FNAC), avec les controverses actuelles sur le prix de vente [4].

essai Sony PRS-505 : Bing, de Samuel Beckett, affichage PDF customisé
essais Sony PRS-505 : Bing, de Samuel Beckett, affichage RTF grossissement max

On sait, dans l’univers graphique et pour la lecture écran, que le format qui s’est imposé comme standard c’est le « PDF », qui crée comme une image de la mise en page. Disponible gratuitement (convertisseurs et lecteurs), son créateur, Adobe, se rémunère en nous vendant les logiciels qui nous sont nécessaires pour que ce PDF dispose de fonctions élaborées. Alors tous les Readers « lisent » et affiche le PDF, mais le traitent comme une image fixe. Sur le Sony, le PDF s’affiche impeccable, si on a paramétré son fichier correctement, mais reste bien moins souple que le rtf (un seul grossissement, marges fixes), même si la précision typographique respecte alors le savoir du livre.

Si nous nous lançons tout de suite dans ces machines, tout en invitant les gens à ne pas trop se hâter !, c’est que tous ces « bons géants » du maxi profit tendent à se mettre d’accord sur un nouveau standard, l’ePub, qui permettra peut-être d’oublier cette préhistoire [5].

 

Et donc : créer sa bibliothèque numérique pour le Sony depuis un Mac

Première remarque : sur un appareil vendu 299 USD (200 euros), ne proposer le logiciel de gestion des eBooks qu’en version Windows, c’est se fiche de la gueule du monde. Je sais qu’entre Sony et Apple c’est la guerre depuis longtemps, mais ils la font toujours sur notre dos, leur guerre. Ils ont tellement peur de l’iPhone et du MacBook qu’ils préfèrent un cordon sanitaire (Mobipocket Creator aussi ne tourne que sur Windows). Alors que dans nos domaines culturels, le Mac représente un parc bien plus large que la moyenne générale : 27% des consultations tiers livre sont faites depuis OsX.

Or Sony le précise bien sur la boîte d’emballage : « nécessite Windows XP ou Vista », bien dissuasif pour les propriétaires de Mac.

Mac Book et Sony Reader : très bon ménage

Je l’affirme : le Sony marche très bien sur Mac, tout va bien. Et je franchis un pas : voici comment…

 La mémoire interne du Reader permet de démarrer, mais vous l’équiperez probablement d’une carte SD de 1,2 ou 2 Go [6]… Quand vous insérez le câble USB, vous verrez sur le bureau du Mac apparaître 2 périphériques : le Reader d’une part, la carte SD de l’autre. Les repérer est facile, commencez par nommer chacun des 2 périphs : « Sony Reader » pour le lecteur, « bibliothèque » pour la carte, ou comme vous voulez (le mien s’appelle Moonshiner, une belle chanson de Dylan, c’est comme ça).

 Comme Sony nous contraint à une gestion manuelle de la bibliothèque, on va oublier le lecteur, et ne travailler qu’avec la carte… On peut d’abord « nettoyer » le lecteur. Ouvrir le dossier « database » : on voit apparaître un sous-dossier « media », et trois sous-dossiers « books », « audio », « images ». Vous allez tout simplement les vider des échantillons fournis par Sony, les extraits de livres ne menant d’ailleurs qu’à leur service de vente en ligne (attention : sauf le mode d’emploi, facile à reconnaître, c’est le seul PDF). Deuxième opération : dans la carte SD, le Reader a de lui-même créé un dossier « database ». Dans ce dossier, créez un sous-dossier « media », puis trois sous-dossiers « books », « audio », « images ». Dès à présent, vous pouvez y transférer photos et morceaux mp3…

 Sur votre disque dur, créez un dossier « books ». Le principe : vous classez ici vos livres numériques au format rtf ou pdf, et vous les déposez dans le dossier "books" de votre disque dur. Il suffit alors de synchroniser le dossier « books » de votre ordinateur avec le dossier "books" de la carte SD par simple tirer-déposer, comme sur votre clé USB. Si vous avez un utilitaire de synchro genre « Synch », il s’en chargera à votre place. Attention : au retrait du périphérique, une fois débranché le câble USB, laisser quelques secondes au Sony pour mettre à jour sa bibliothèque.

 Attention : renseigner nom de l’auteur et titre dans les fichiers... En usage ordinaire, on se passe facilement de ce que nos informaticiens savants disent les « métadonnées ». Avant toute chose, dans votre fichier rtf, ouvrez « édition/ propriétés » et copiez le titre du livre ou du texte, ainsi que le nom de l’auteur. Idem sur Acrobat Pro si vous créez un PDF. C’est la petite case « propriétés » qui sert au Reader pour classer le texte dans ses catalogues, selon l’auteur ou selon le titre. Si on ne le fait pas tout de suite, on sera très vite perdu (en PC comme en Mac d’ailleurs).

 Avis : si certains d’entre vous sont déjà équipés de lecteurs Sony PRS-505 (amis québecois ?), signalez-vous : n’hésitez pas, nous allons progressivement mettre à jour la rubrique domaine public de publie.net avec les versions rtf paramétrées pour le meilleur usage sur Sony.

 Et surtout avis : si vous avez téléchargé des textes d’auteurs contemporains sur publie.net, demandez-nous tout simplement version pour le Sony. Nous installons depuis le début, dans le dossier téléchargement, un PDF formaté pour l’iPhone. Pour le Sony nous proposerons aussi des PDF s’il s’agit de textes à mise en page complexe (poésie), sur un format de page de 14 X 18 cm, qui semble donner le meilleur résultat. Mais, avec la montée en pression de l’ePub, nous préférons le faire sur demande individuelle (ce sera avec plaisir, puisque chaque fois ça permet d’apprendre). Idem d’ailleurs pour les prc, format que je trouve très insatisfaisant : tests faits, les PDF que nous formatons pour le Sony s’affichent parfaitement sur le CyBook, en tout cas de faon bien plus agréable que le Mobipocket prc, dont la seule justification c’est la gestion des drm...
 Liens : voir autres essais et textes chez aldus, et pour la question du mot liseuse, le blog de référence c’est toujours teXtes. Plus bien sûr la tour de guet permanente qu’est Nouvolivr’Actu de Lorenzo Soccavo. Et Bruno Rives pour Tebaldo.

Cet article sera complété à mesure de mon usage du Sony. Mais conclusion ferme : le bureau du Mac gère nativement et très bien votre Reader Sony, et de façon bien plus rationnelle et agréable que leur logiciel interne limité à Windows, principalement voué à vous faire acheter les textes proposés par Sony, alors que l’appareil vous servira principalement pour vos propres documents, et une bibliothèque numérique à constituer au format rtf, et bientôt ePub, plutôt que les PDF en général proposés par les agrégateurs...

cadeau maison : la Pantagrueline Prognostication

Et pour qui aura lu jusqu’ici : la Pantagrueline Prognostication de Rabelais, certaine, véritable et infaillible pour l’an perpétuel, spécialement formatée pour le Sony... Ou la version pdf pour les autres ! Ou encore, préparée sur LatEx par Jacques Bon, une version imprimante, encore une autre logique de mise en page. Dans tous les cas, une lecture qui reste bigrement salutaire !

Jacques Serena, couv PDF, sur publie.net
Jacques Serena sur publie.net : PDF Arial corps 16
travail perso sur manuscrit : Cambouis, d’Antoine Emaz, pour Déplacements/Seuil
travail perso sur manuscrit : Cambouis, d’Antoine Emaz, PDF Minion Pro corps 16

[1pour les curieux : lire le mode d’emploi, version française incluse :

Sony Reader, mode d’emploi

[2Rappel, parce qu’on trouve toujours quelqu’un qui ne le sait pas encore : le rich text format est accessible via la fonction « enregistrer sous » de Word ou de n’importe quel traitement de texte, y compris Open Office, et est lisible sur la totalité des machines – d’où son emploi professionnel quasi obligatoire dès lors qu’on veut échanger un texte de machine à machine. Je lisais récemment que dans les maisons d’éditions US, 46% des éditeurs sont équipés de Readers.

[3depuis, j’ai aussi testé de "gros" fichiers, comme les Mémoires d’Outre-Tombe ou les oeuvres complètes de Racine etc, ou mes propres livres comme Tous les mots sont adultes chez Fayard : mieux vaut dans ce cas passer au PDF avec table des matières interactive. Mais aucune réticence ou lourdeur de l’appareil pour naviguer dans un fichier de 1880 pages comme les Mémoires d’Outre-Tombe.

[4Pour résumer : les éditeurs, souhaitant ne pas concurrencer la diffusion traditionnelle, proposent le fichier numérique du livre sous drm à un prix environ ¼ ou 1/3 moins cher que le papier, alors qu’Amazon fait pression pour un prix maximum de 9,90 USD ou même somme en euros, selon la zone d’achat (drôle de principe, mais décidé à notre place). Et le continent nouveau où s’inscrit publie.net : textes de création qui n’ont pas d’autre existence que numérique.

[5Pour l’instant, ePub est loin de donner d’aussi bons résultats que le PDF, donc pas de hâte. Pour les textes qui s’y prêtent, on commencera cependant à proposer ePub à l’automne.

[6J’utilise pour ma part une carte Sony MemoryStock de 4 Go, compter en moyenne 1,2 Mo par eBook, soit 3000 livres sur le MemoryStock.


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 25 juillet 2008
merci aux 35812 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page