voix

Voix : nécessaire, indispensable, incontournable étape de l’écriture. La voix sans forcer le ton, pourtant pas neutre, juste ce qu’il faut de couleur pour la sonorité et le sens. S’assurer que. La voix haute, pas forcément gueulée, la voix basse voire chuchotée. Le timbre pour concrétiser le trajet de la tête à la page, donner chair aux mots, le premier discours au dehors, les prémisses de l’ultérieure rencontre. D’abord de soi à soi-même, à moins que soi devienne autre par la surprise ou le plaisir, alors fignoler, sinon par le doute ou la déception… alors y revenir, préciser l’idée, modifier le rythme, varier la ponctuation, pousser une allitération, amplifier ou tailler. Couper, supprimer, épurer. Encore. Laisser reposer avant de relire. Avec la voix. Et reprendre, s’y coltiner jusqu’à ce que…