Rolling Stones, une biographie |
retour pages
François Bon |
||
• |
• Rolling Stones, une biographie, est paru chez Fayard en septembre
2002, projet en cours depuis 1983, travail entrepris en 1998, 670 pages,
350 000 mots • à écouter : extraits du feuilleton Les Rolling Stones racontés comme votre vie même, France Culture, sept 2002 • Rolling
Stones, l'univers virtuel Rolling Stones, une biographie, compléments • Olympia, 11 juillet 2003 • à propos de Cocksucker Blues (Libération, mai 2003) • rencontre avec Bill Wyman (Journal du Dimanche, mars 2003) • Rolling Stones uncensored, Cahiers du cinéma, 1996 sur le film Gimme Shelter des Maysles Brothers et One + One de Jean-Luc Godard - texte paru dans Les Cahiers du Cinéma en 1995 • Civray,
apologie sixties • Francis Cabrel, une apologie • Gibson in mind,
dans Libération
"les objets du siècle", 2000 • première
rencontre avec Keith Richards, Ruffec, 1967 |
|
le journal
en ligne tenu à la sortie du livre 31 déc: on signale n° de la revue UNCUT spécial Keith avec étonnants itw de Jagger, Watts, Taylor sur leur relation au monstre 20 décembre : une série de vidéo-clips d'archives, entretiens et interviews, sur la télévision québecoise ou la CBC anglophone, dont un très rare document de 1965, avec Brian 4 déc: samedi dernier, une pleine page du Times Literary Supplement uniquement consacrée aux Rolling Stones, 4 livres chroniqués, dont According bien sûr, 2Stoned, l'opus 2 d'Andrew Loog Oldham, que je recommande aussi, le récent Mick and Keith je n'en dis pas autant, et mon livre, le seul livre étranger retenu par la grande institution littéraire britannique, grand honneur! - j'aurais par contre conseillé au TLS d'inclure Rolling Stones off the record, paru le mois dernier, impressionnante compilation d'interviews, je lis en ce moment... Il n'y a plus que Mick himself pour dire que "I find musicology boring".... 1 déc: les discussions accumulées ici depuis 18 mois, avec de si nombreux correspondants, auront un prolongement : en mars 2004, édition du Livre de Poche, révisée et corrigée, avec postface inédite - 8 nov : révision page liens - nouvelles versions Love in vain sur Stonothèque J-M B 21 octobre : la première traduction étrangère de Rolling Stones, une biographie sera japonaise, aux éditions Gendai Schicho Shinsha - merci à eux, et bon courage à Toshihiro Kokubu, le traducteur! 19 octobre: le futur des Rolling Stones enfin dévoilé - en quatrième de couverture de According to the Rolling Stones (version anglaise), cette remarque de Charlie Watts: I don't particularly want to stop playing. I have this fear of stopping and becoming old. I'm sure we'll always do a weeks residency in Bognor Regis or somewhere... Donc, en attendant de nous retrouver tous à Bognor Regis pour le concert, visitez dès à présent son office du tourisme et son club de musique - revenir ensuite à cette page et relire la phrase de Charlie... Notons que c'est à quelques kilomètres de Redlands, Keith pourra venir à vélo, et ça rend l'hypothèse très crédible. 23 septembre: Metro, le gratuit parisien, me pose quelques questions à l'occasion de la sortie de According to the Rolling Stones - je reproduis l'entretien:
1er septembre : parution imminente, According to the Rolling Stones, 350 pages d'entretiens - pas de quoi appeler ça "autobiographie", ce n'est pas le "ultimate book", mais ça complète le paysage, on en a pour son content - la version française sort chez Fayard le 25 septembre... en ligne, en avant-première, un extrait sur la gestation de Beggars Banquet, avec les 5 photos inédites qui m'ont le plus surpris... 20 août : y a pas à dire, 1 mois après l'Olympia ça résonne encore dans la tête, et à voir les playlistes des concerts qu'ils ont enchaîné, on a vraiment été gâtés - compte rendu ici : Olympia, juillet 2003, j'y étais!, le moment où Keith avait joué sur sa vieille Gibson noire "A Nearness of you" c'était du déjanté, mais du grand - il y a sur le net cette page que j’avais déjà visitée, mais je n’y étais pas allé depuis longtemps et je n’avais pas souvenir qu’il y avait les extraits audio - c'est à Long View Farm, juste après le procès Toronto, quand le groupe cherche un local de répétition pour la tournée de 81 - 6 morceaux de Keith live au piano, dont la version Nearness en 4 minutes, vocaux extraordinaires, écoutez Blue Monday en version barrel blues, et le Whole Lotta Shakin (écouter à la fin le signet bleu sur “songs like that”) ). Pour ceux qui seraient vraiment accros, ici les paroles et accords standards de 1927. Sinatra a chanté ça, et Barbara Streisand, ou Rod Stewart. Sur le Net, plusieurs versions par Norah Jones, surtout celle-ci, live au Chicago House of Blues, avec magnifique partie de guitare, effectivement l’esprit de Sinatra, et ce qui sortait des gromelos de notre Keith Pavarotti. 21 juillet: site en vacances jusque mi août, profitez en pour admirer les réserves de mon marchand de guitare exclusif: 64 boulevard Beaumarchais à Paris, chez Guitar and Co - le plaisir de jouer des instruments à vrai son, ce n'est pas forcément hors de prix - reste aussi le plaisir de toucher ou respirer les Stradivarius de la guitare, genre Martin D28 de 1935 ou Gibson L3 de 1918... 11 juillet: les Stones à l'Olympia, on y était, en bas et tout devant, alors voilà, je raconte - l'Olympia vu d'en bas 7 juillet : les Stones à Paris, et dans Libé interviews de la bande des Quatre par Loupien - je mets en ligne version intégrale et images de mon texte sur Cocksucker Blues, le film de Robert Frank sur la tournée de 1972, toujours interdit par le groupe 24 juin: sur la Ulf's List de la semaine, un morceau que je n'avais jamais réussi à entendre : Little Queenie à Dartford en 62 par Little Boy Blue and the blue Boys - dans mes docs, la bande magnétique avait émergé à Sotheby il y a une dizaine d'années, mais Uncle Mick s'était débrouillé pour la rapatrier at home... Thanks, Ulf! 18 juin : ils arrivent, ça me vaut nouveau flux de petits messages sur mon bouquin, j'en suis touché - RV maintenant sous les amplis... ah si on pouvait voter la playlist et qu'ils obtempèrent! 15 mai : ci-joint à propos d'une question qui m'a souvent été posée (voire parfois me supposant affecté de quelque obsession ! ):
et ma réponse, tout simplement via Keith lui-même - lui aussi, parfois, a dû porter les guitares de Richards, non ?
j'ai la VO en anglais (Guitar Player: "It makes you look bigger") pour ceux qui souhaiteraient - c'est vrai que le retour de Keith aux Telecaster vintage y compris sur scène a modifié la question ! 23 avril : sur le statut de l'anglais dans mon livre: comment les Stones eux-mêmes avaient perçu et raconté leur histoire, ce qui se passait à mesure dans leur tête, dans ces années de gestation, c'est ce que je voulais comme point de départ, qu'on les entende eux, donc en VO - au début, je ne pensais mettre dans le livre que les citations en anglais – l'accumulation, le caractère idiomatique de leurs phrases, le besoin d'en scruter les nuances, m'a fait choisir de ne pas fournir QUE l'anglais – est-ce qu'on mettait le français dans le texte et l'anglais dans la marge, l'anglais dans le texte et le français en note? nous avons, l'éditeur et moi-même, choisi de ne pas rompre le fil du récit, en laissant les phrases anglaises (d'accord, quelques coquilles, coked pou cocked et tin pour thin, finalement peu...) en les faisant suivre de la version française – nous découvrions alors un nouvel obstacle, le doublon, et le fait qu'on "sautait" l'anglais – d'où le choix d'une distorsion volontaire, une version française qui se présente délibérément comme un double un peu flou, une aide à lire, qui force à revenir à l'anglais et le déchiffre... PAS de traduction littérale, c'était délibéré – ça n'empêche pas que je me sois fait avoir plusieurs fois par des faux amis, ah, high market flower child, qui me jettera la pierre ? merci donc à ceux qui ont voulu m'aider dans ces corrections : il y a des gromelots du Keith que personne jamais n'a osé comprendre! 4 avril : "conversation avec Bill Wyman" - j'ai écrit ça ce samedi matin, suite à repas d'hier au Zebra – "I've got a good feeling of you, you're looking to Benny Hill", il m'a dit, je sais pas si c'était flatteur mais c'était gentil – ça doit paraître dans le Journal du Dimanche aujourd'hui... 25 mars: 3 lettres de lecteurs en 2 mois sur la question suivante: Keith dit dans un itw, en 73, que la dernière grande contribution de Brian à la guitare a été "le solo de slide dans Love in vain" - or, dans Let it bleed, c'est Keith qui joue la slide, et Brian n'est pas crédité – Love in vain a été enregistré en mars 68, au temps de Beggars Banquet, puisque Ry Cooder y joue de la mandoline, et qu'en octobre 69, lors des overdubs de Let it bleed, il a rompu avec eux, pour cause, dit-il, de plagiat – ce dont parle Keith, ce serait le solo original élaboré par Brian, et qu'il réenregistre pour Let it bleed? ce ne serait pas la première fois, et il fait aussi cela pour la basse – alors, la trace de cette dernière contribution de Brian à la guitare pour les Stones, ce serait sa partie de slide dans Love in vain lors du Rolling Stones Circus en décembre 68 ? effectivement, c'est note à note la version que rejouera Keith en octobre à Los Angeles – alors que Jumpin' et Parachute Woman sonnent complètement différents, parce que Keith seul à la guitare... question ouverte 12 février : je continue de recevoir régulièrement du courrier de lecteurs, parfois de l'autre côté du monde – j'en suis touché – souvent, c'est l'expérience que chacun a fait de la traversée des années folles – il y a tout un continent encore à raconter... d'autres fois, c'est des compléments d'histoire, des détails sur tel personnage juste esquissé dans mon livre et puis, on est quelques-uns à suivre encore nos camarades en tournées, collecter les itw, les news, via les listes comme la célèbre Sticky Fingers...
bis : quelques coquilles de la première édition du livre continuent de m'être signalées alors qu'en fait nous les avons corrigées dans les réimpressions – dans un livre de cette taille, on se fait toujours avoir, malgré l'attention, et la double correction – j'attribue Yer Blues à MacCartney alors que c'est de Helter Skelter, version blues lent qu'évidemment je voulais parler – et une autre fois, parlant de Buddy Holly, ayant eu le malheur d'évoquer Bill Haley ensuite, je dis Comets au lieu de Crickets pour le nom de son groupe : en plus ça tombe sur une tourne de page, eh bien on n'a rien vu... résultat: 4 lettres ou mails de lecteurs ! ce qui prouve bien combien nous tous avons joué là de notre propre histoire - il reste quelques points de divergence : oui, j'accorde que c'est "Paint it black" et non "Play it wild" qu'on entend dans Get Yer Ya Ya's Out et que l'annonce "The greatest rock'n roll band in the world" est vaguement reconnaissable sous la boucle "The Rolling Stones..." de Sam Cutler – Mais je maintiens que lorsque Charlie Watts dit que le danger de la cravate c'est que ça peut tremper dans la soupe et se prendre dans les ventilateurs, le mot "fan" c'est bien les ronronnantes hélices d'Hawaï et non les adolescentes de Blackpool en délire... une autre fois, j'avais écrit acide là où l'anglais disait "stuff" (corrigé depuis), ça m'a valu verte remarque du maître à penser de rock'n folk, sans doute propriétaire officiel des Stones en langue française! All things must pass... 28 janv : mise à jour du site de Keith, avec extraits et news, plus 3 vidéos, dont "Something else" live en 93, vraiment top - des fois que vous voudriez savoir ce qu'on lui trouve, à Mr Keep Rigid 12 janvier : croyez-vous qu'il ait le culot de se montrer ainsi, peau nue, toutes rides dehors, et juste ce qu'il faut d'un peu de noir aux yeux? l'homme de tous les excès... on ne résiste pas à reproduire – la photo vient du meilleur site non-officiel: Blue Lena (le nom, vous savez, de cette Bentley...)
à propos, quelques déclarations de Keith concernant la lecture, ça vous dit? c'est pas du vieux: "The one thing that really disturbs me about America," he said, after taking a pull on the Rebel Yell and ginger ale concoction he was drinking, "is that people don't like to read." He suffused that statement with a combination of pity and befuddlement, as if the very notion was incomprehensible to him. Reading was like a song, he explained, the highest praise he could possibly offer. They both give "your imagination room to move." And what does he like to read? His library, tucked into a dark corner of his rural Connecticut home, is a testimony to eclecticism. At the moment, he said, he was reading James A. Michener's Alaska. "I didn't know anything about the place, but at least now I know a little bit," he said. "The last author I read was Dostoevsky. I like Dashiell Hammett, who I think is a brilliant writer. And Raymond Chandler. I read, like, four books at once," he concluded, laughing. "Where's my book? Oh, I can't find that one, so I pick another one up. I read everything. It's about the same as what do I listen to. I listen to Mozart, and I listen to AC/DC." On n'y aurait pas cru, si on ne l'avait pas lu... 1 janvier 2003: entretien avec Patrick Baillargeon pour ICI Montreal, l'hebdo culturel québecois, plus quelques illustrations... 24 novembre - les papies sont de retour, mais quelle baffe... aujourd'hui c'était brocante annuelle de Radio Béton à Tours, rendez-vous des Doktor Stones et autres fournisseurs en marchandises rares - on a donc les pirates des premiers concerts de Boston, 2 CD au Fleet Center le 3 septembre, pour l'ouverture de la tournée américaine, plus 2 CD de l'Orpheum Theatre, la petite salle (dont un morceau avec Buddy Guy), le 8 septembre 2002, et quand on aime on ne mégote pas : le 16 août, ils font une apparition surprise au "Palais Royale Ballroom", un son incroyable et ils mettent d'autant la gomme qu'ils sont encore en pleines répèts (Torn and Frayed d'Exile pour la 1ère fois en concert, avec 1 ou 2 plantages en route)... ça fera 5 CD en tout pour compléter la collection (ajoutons la version remixée du concert de Bruxelles en 73, et Mick Taylor au New Morning le 25 avril 96...) - de quoi meubler pas mal d'heures d'autoroute (c'est mieux que leur anthologie officielle, non?)
|