Impossible d’y échapper à Boston, aux arrêts de bus et pendues en tout format sur le jeu de cube des immeubles. Ce qui se confirme : objet de consommation du web, pas côté interactivité, on se ballade sur les contenus accessibles. Ça n’empêche pas ce qu’il y a d’assez époustouflant, depuis quelques semaines, à suivre l’apparition de toutes ces applications basées sur la géo-localisation ou la petite centrale à inertie des iPod Touch. Mais ils auront beau agrandir leur iPad en exposition de chaussettes United Colors bon chic bon genre (idem la jupe de la dame : Apple cible sa clientèle – on fera plus tard vers les plus jeunes –, et vise le lieu : le salon, sans préciser si le canapé est livré avec), on ne voit pas de prise USB sur les côtés de l’appareil. En arrivant à l’hôtel, j’en dis un mot sur twitter : dans la seconde qui suit, je reçois un message retour, The_iPod_Stores @fbon unlimited eBooks for iPhone, iPod or iPad, là ça deviendrait vaguement intrusif – mais ça veut dire quoi, unlimited eBooks : je sais bien qu’ils n’ont pas les miens, définition a contrario qu’il y en a bien, une limite, au supermarché géant de ce que tout le monde lit en même temps.