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2008.10.08 | Apsara rue Daguerre

Lecture à l’Arbre à Lettres rue Boulard à 19h. J’arrive à Paris vers 16h, le temps de remonter à pied l’avenue du Maine je me connecte devant les Galeries de la Gaîté, wifi gratuit pour 20 minutes, à 3 pas de la gare c’est commode. Puis longer à pied la rue Daguerre. Encore il y a 15 ans, une des plus animées de Paris, maintenant on voit la différence.

A l’Apsara, je retrouve Fred Griot : on voudrait essayer de se guérir réciproquement des heures passées à l’élaboration de publie.net, mais on n’y arrive pas. Stéphane, le libraire de l’Apsara, s’est installé là il y a 5 ans. C’est des livres d’occasion, mais choisis dans la littérature et les essais de sciences humaines, plus ses propres trouvailles, dans la vitrine centrale cette édition originale de W de Perec, et un texte singulier de Giraudoux, Marche vers Clermont que j’ai acheté et sur lequel je reviendrai.

Le libraire a bourlingué, sans doute pour ça qu’il garde chez lui chapeau et boucle d’oreille, et pas du genre à sortir fumer sur le trottoir. Surtout, à même le bureau, près du Mac portable, la théière sur son plateau. Le thé est offert, avec le thé on discute.

C’est une petite librairie, toute petite. Est-ce qu’on peut vivre avec simplement cette idée de mettre en partage des trouvailles et raretés ? Stéphane raconte un projet d’installation à Pau, lieu où il voudrait mêler cuisine et livres neufs : tant mieux pour les amis de Pau (écrivez-lui, d’ailleurs, parce que ça a l’air de se monter… – et idem si vous vous sentez repreneur d’un lieu livre dans une rue populaire, avec espace rencontres en sous-sol).

Sous la librairie, la cave. Elle est aménagée. Les habitants du quartier ont eux-mêmes fourni les chaises, étonnez-vous qu’elles soient un peu dépareillées. Il s’y organise des soirées, Denis Lavant, qui répétait dans le quartier, y a fait un beau numéro de lecteur sans livre, incluant des textes sur les rue Froidevaux toute proche, le mur derrière lequel reposent Baudelaire, Tzara, Beckett, Cortazar, Hélène Bouchet, le général Hinstin et tant d’autres.

Il est bien possible qu’en janvier, dans cette cave, on se fasse un soirée « carnets de voyages ». C’est équipé pour la projection. A preuve que lorsqu’avec Fred on quitte Stéphane pour rejoindre l’Arbre à Lettres, à quelques dizaines de mètres, on a emporté son écran !

A propos de l’Arbre à Lettres : là trop de travail, installation son et vidéo
pousser les livres, tester l’ordi. Du coup j’ai fait juste 3 photos : une toute floue du libraire, Olivier Renault, une pas trop floue d’un copain recroisé, Benjamin Renaud, et une de la librairie elle-même, mais pas du tout significative. A la lecture, visages reconnus de blogueurs, La Lettrine, L’Employée aux écritures, Le clavier cannibale, Michel Volkovitch, Chambre 315, Fenêtres Open Space : si vous avez des photos de l’ambiance, envoyez-les !

 


François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 8 octobre 2008
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