C’est un legs du début de siècle à l’École normale supérieure : un domaine de plusieurs hectares, en forêt de Fontainebleau, consacré aux études biologiques (par exemple : nourrir en tubes, à l’asticot via pince à épiler, une population de lézards fraîchement éclos, puis les relâcher dans des suites d’enclos carrés, étudier la façon dont ils s’approprient et se partagent l’espace). Un grand chalet en bois, par chambres de quatre, permet d’y dormir à presque une trentaine. La première fois, on y est resté trois jours, donc un week-end, pour écrire. On a une petite cantine sur place, avec toile cirée et carafes en plastique. La seconde fois, à cause du gardien de nuit exigé par les nouvelles normes de sécurité, et rétribué sur les deniers des participants au stage, on n’est resté que deux jours. On n’y retournera probablement plus : l’accueil du week-end est terminé. Paix aux lézards. Je regrette les mots.