Comment on pourrait même s’autoriser à faire image de Marrakech quand toutes les sensations sont à ce point et en chaque instant sollicitées, ou alors il faudrait photographier, tiens, l’odeur d’essence brûlée des mobylettes. Villes qui te disent en souriant qu’elles n’ont rien à te dire si toi tu fais ça à la va-vite, entre l’atelier d’écriture le matin et la lecture le soir. Et devoir tant réapprendre, la lumière, le fait qu’il existe un monde d’odeurs même dans la ville et qu’on n’est pas si atrophié que ça, juste qu’on n’en sollicite pas le sens, et pareil les couleurs et les teintes de bleu. Et puis seulement ensuite, pas seulement parce qu’ici il n’y a qu’à se laisser porter pour se perdre, tu passerais outre au premier dessin de tous les visages esquissés le temps du passage. Il y avait les textes d’atelier, les deux mondes ne se joignent pas, parce que tu n’as pas appris à les joindre. Ce qui ricane, au devant toi, c’est le temps en tant que tel.