Hier temps émietté, beaucoup de petites choses à régler par mail, pas de gros chantiers alors qu’ils ne manquent pas, et la perspective de 3 déplacements successifs cette fin de semaine  : moments où la fragmentation se retourne sur soi-même, et le week-end prochain, qu’il fasse moche pour aujourd’hui ou que ça revienne à meilleur, il faudra rattraper le retard. Donc petit tour dans les photos d’archives, voilà fin mai 2005. Sur le plateau du Centre dramatique régional de Tours, je lis avec Pifarély : c’est la première année qu’on développe ces lectures, après notre rencontre l’été 2004. Je n’ai pas encore mon micro Sennheiser MD-441 (c’est à Besançon en décembre 2005 au musée du Temps que je découvrirai ce micro et l’adopterai). Il y déjà l’accompagnement d’un vidéo-projecteur, puisqu’il y a nos images inversées en fond de scène, et cette projection de mots : Ton mal, le mal la mort, la mort le désespoir, vers en phrases nominales – oui, c’est d’Aubigné que j’avais choisi de lire, on le refera aussi avec Pif à Melle, en sa propre terre, au café du Boulevard, l’été suivant (il y en a un fragment ici sur Tiers Livre, d’ailleurs impressionnant pour moi en sa maladresse, si le chemin fait avec Pif et les années (zeugme) c’est cette sorte de synchronisation impalpable de l’un à l’autre). Au-dessus de la sellette de lecture une lampe, et les pages de papier A4. Lire sur iPad, depuis bientôt 3 ans, aura été pour moi la première grande révolution scénique : du moins, la lecture en public justificatif suffisant pour s’équiper tablette, fin de la lampe supplémentaire (mais prévoir petit autocollant anti-reflet pour éviter d’avoir les lunettes toutes bleues), fin des tirages qui manquent ou qui échappent. Reste l’autre problème : qui donc nous demanderait, 7 ans après, de venir faire une soirée d’Aubigné ? Et que c’est grand pourtant...