
je peux être livre
La magnanimité sémantique du groupe Auchan (Auchan, Leroy-Merlin, Décathlon, Kiabi, Flunch, Norauto, Boulanger, Saint-Maclou et j’en passe) m’impressionnera toujours de sa créativité. Rien de non pesé, puisque ce bandeau Je peux être livre était répété sur quatre de ces pauvres arbres nains pour toute leur vie, et déjà sur palette marchande. Mais c’est quoi, l’explication ? Il y a les éditions de l’Olivier, mais Olivier Cohen y publie de vrais auteurs, et pas des oliviers en pot. D’où le grand panneau au-dessus : demandez un conseiller. J’ai hésité : je peux être livre, évidemment, cette phrase me touche. J’ai acheté mon déshumidificateur et suis rentré, pas eu la réponse.
LES MOTS-CLÉS :
François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
1ère mise en ligne et dernière modification le 26 septembre 2011
merci aux 773 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page
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Messages
1. je peux être livre, 26 septembre 2011, 19:27, par Litteratus
Rien d’engageant pour le numérique...
Voir en ligne : http://www.gazettelitteraire.com
2. je peux être livre, 26 septembre 2011, 19:46, par mel13
à lire avec l’accent - pas du sud - mais sur la voyelle finale... Mais c’est vrai que "je peux être livre" retient plus l’attention que "je peux être livré"...
3. temps , 26 septembre 2011, 21:40
il ne va pas tellement mieux, attend la lettre de son médecin pour aller faire un scanner, je l’appelle mais ne vais pas le voir - c’est le traumatisme ça - ce qui fait que je continue mon chemin, appelle et prends des rendez-vous, accepte du travail et relance les commanditaires (c’est dur, la vie d’artiste) (celle de free lance aussi, probablement moins) (plein le dos) (des tubes qui ressemblent à des cigarettes, rue de Fleurus)
1. temps beau , 26 septembre 2011, 21:43
je suis revenu à pied, longeant le canal, en ai profité pour faire des photos de paparazzo (j’aime ça) et de la centrale démembrée (un oublier Paris qui se prépare), j’ai travaillé, fait des courses, une fin d’après midi si calme et si belle (merci), le temps qui passe (les escaliers du métro) (ne pas descendre sur la voie, danger de mort)
2. fixer des dates, 26 septembre 2011, 23:34, par ana nb
revu l’appartement et par la fenêtre le grand jardin, l’homme aux devis prend les mesures mais ce sera trop cher, fixer des dates pour les travaux qui ? pour le déménagement quand ? lui le premier octobre...un peu rapide
4. journal de la nage #38, 26 septembre 2011, 21:56, par Anne Savelli
Nager en ce moment uniquement pour s’épuiser. Je m’épuise dans tous les sens du terme. Qu’est-ce que c’est que ces nuits à ne dormir que deux, trois heures ? La tension de la lecture revenue en boomerang, le vendredi soir, à nouveau le dimanche soir. Non pas diluer cette violence dans l’eau, mais nager comme on a lu, tendue vers l’avant, jusqu’au bout : seul geste comparable ?
Voir en ligne : Fenêtres open space
5. ce monde est un vertige, 27 septembre 2011, 16:55
c’est cette nuit, vers minuit et demi qu’il a décompensé, hôpital et assistance respiratoire, ma tante "tu ne peux pas imaginer" m’a rassuré "non, non, m’a-t-elle dit, il n’y a pas ça dans la famille", ah oui, bon, d’accord, je lui ai porté des roses, cependant, il semble qu’il soit sous antibio, qu’il respire normalement à présent, je me souviens de ses clopes au bec, ce ne sera plus qu’un souvenir, il avait sa voix un peu anxieuse, il avait son rire qui n’était pas loin, une vaste blague (sur le balcon, une seule olive mais il fait doux c’est l’été) (et l’Employée qui revient des us)
1. les cartons c’est pas mon truc, 27 septembre 2011, 21:36, par ana nb
incroyable la lenteur avec laquelle je prépare les/mes cartons, c’est pas mon truc, suis là devant des photos des bouts de lettres jette garde jette, déchire un visage en deux retrouve le soir le même visage, et une lettre où une mère demande à sa fille " si aimer c’est être faible " réduis la lettre en bouillie, j’arrête pour aujourd’hui
2. un nouveau jardin sauvage, 30 septembre 2011, 20:56, par ana nb
attendu trois semaines avant signature bail du nouvel appartement et surtout voir le jardin, le jardin du fond il avait dit, la première partie du jardin est civilisée pelouse la seconde est potagère et la mienne est sauvage, je vois un nouveau jardin sauvage mais avec arbre arbustes vigne grimpante dans le ciel du soir, un jardin sauvage c’est du luxe du grand luxe pour moi , va falloir ramer pour trouver un ou deux boulots pour assurer le loyer, mais quel grand bonheur de voir ce nouveau jardin sauvage
3. la ville du matin , 2 octobre 2011, 20:37, par ana nb
hier soir fête et ce matin descendre à pied le grand boulevard et voir la ville plus bas presque blanche
4. passé inaperçu, 2 octobre 2011, 21:52, par Anne-Marie Emery
j’ai appris par hasard le décès de Lucien Jerphagnon, que j’admirais profondément ; la presse nous abreuve de trucs insignifiants et la mort de cet immense homme ... rien !Enfin,Il parait que sa correspondance avec Paul Veyne devrait sortir ; ce serait génial.