Entre deux lames VOYEUR meurtrières idéales traces de toiles d’araignées VOYEUR l’œil oblique VOYEUR dans la nuit chaude le bruit clair des conversations VOYEUR intimités fenêtres ouvertes VOYEUR de l’autre côté de la rue VOYEUR contre les façades la lumière jaune d’un lampadaire VOYEUR parfois le torse nu VOYEUR le filet de poils bruns du jeune homme insouciant VOYEUR l’hiver aussi VOYEUR le déroulé fatigué d’un bas noir VOYEUR au bord du lit VOYEUR silencieux patient chat de gouttière VOYEUR quand soudain VOYEUR le geste qui se fige le déplacement interrompu VOYEUR sensation impression nez en l’air VOYEUR ne pas bouger VOYEUR les volets qui grincent ou le rideau tiré devant l’ouverture VOYEUR rester longtemps encore VOYEUR debout immobile après que la lampe VOYEUR se soit éteinte
Cette manière d’attraper le chaland-lecteur avec un début qui n’y touche pas, et puis boum, ça dépote !
Merci d’être passée, Juliette !
« Parfois le torse nu… le déroulé fatigué d’un bas noir… » quelles belles images pour cette belle image d’Anh Mat… On aurait envie que cela se poursuive, Nicolas !