Faut-il chercher la merde fouiller profond BISOU tenir tête debout dans le tram immobile faut-il aller voir ailleurs aller se faire voir on pourrait cuire un oeuf BISOU arrêt de Tram direction plein sud en face du manège juste avant un homme sur un banc se bat pour sortir la tête de son tee shirt BISOU regarde toi dans les yeux frère ton ventre est flasque tu pues des pieds BISOU le prochain est dans 10 minutes toutes les 10 minutes jusqu’à la nuit après c’est 20 BISOU on le voit venir de loin un obus lent du haut de la colline la tranchée BISOU le but l’autre colline l’alouette jusqu’au Leclerc les yaourts sont moins cher on s’attend devant BISOU la place Anatole France deux fois cette semaine la fois du bonhomme sur le banc et le lendemain matin on s’en fout BISOU le trajet est décidément toujours le même sans doute parce que la terre est ronde sans doute chaque parcelle de territoire est une dose homéopathique de l’ensemble de la planète BISOU calme dans le tram et frais c’est le matin good morning how are you today ça ne se dit pas ici BISOU front contre front faut-il chercher à se singulariser BISOU dans l’obus ça file tout droit même les virages sont contrôlés pas de chichi ça déboule sur le podium et descend le catwalk du haut de l’avenue BISOU jusqu’à l’autre place depuis le haut jusqu’à l’autre haut t’en as 4 des places Anatole France Jean Jaurès Liberté Verdun sans déconner BISOU descend maintenant traverse la bas c’est la correspondance ce sera le 10 ou le 2 ou d’autres pour rester plein sud jusqu’à la l’autre colline dite l’alouette oui celle qu’on plume BISOU avance encore te trompe pas de bord sinon c’est retour au nord et retard assuré et rendez-vous raté pour faire les courses ensemble comparer les prix mutualiser le pouvoir BISOU c’est quand ça bloque que ça devient interessant que ça devient gilet jaune que les places deviennent rond point BISOU et dans ton cabas pendant ce temps là les fruits et les légumes s’abiment reste-il du sel faudra-il aller le chercher sur les bords du fleuve noyé par l’océan filer un drôle de coton une drôle de métaphore un euphémisme BISOU allez allez encore un peu la tension monte la température monte la planète est désaxée la semaine dernière la terre a tremblé BISOU faire des provisions faire des conserves s’enterrer ou déclarer une maladie auto immune se retourner contre soi BISOU l’idée d’une violence quand tu t’adresses baisse les yeux BISOU de quoi tu manques qu’est ce que tu désires baisse les yeux regarde en coin une écriture coup de poing qui fait des bleus qui fait pas du bien qui fait pas du mal juste qui tape.
Front contre front faut-il chercher à se singulariser faut-il chercher la merde fouiller profond BISOU tenir tête debout dans le tram immobile faut-il aller voir ailleurs aller se faire voir on pourrait cuire un oeuf BISOU arrêt de Tram direction plein sud en face du manège juste avant un homme sur un banc se bat pour sortir la tête de son tee shirt BISOU regarde toi dans les yeux frère ton ventre est flasque tu pues des pieds BISOU le prochain est dans 10 minutes toutes les 10 minutes jusqu’à la nuit après c’est 20 BISOU on le voit venir de loin un obus lent du haut de la colline la tranchée BISOU le but l’autre colline l’alouette jusqu’au Leclerc les yaourts sont moins cher on s’attend devant BISOU la place Anatole France deux fois cette semaine la fois du bonhomme sur le banc et le lendemain matin on s’en fout BISOU le trajet est décidément toujours le même sans doute parce que la terre est ronde sans doute chaque parcelle de territoire est une dose homéopathique de l’ensemble de la planète BISOU calme dans le tram et frais c’est le matin good morning how are you today ça ne se dit pas ici BISOU l’idée d’une violence quand tu t’adresses baisse les yeux BISOU de quoi tu manques qu’est ce que tu désires baisse les yeux regarde en coin une écriture coup de poing qui fait des bleus qui fait pas du bien qui fait pas du mal juste qui tape BISOU dans l’obus ça file tout droit même les virages sont contrôlés pas de chichi ça déboule sur le podium et descend le catwalk du haut de l’avenue BISOU jusqu’à l’autre place depuis le haut jusqu’à l’autre haut t’en as 4 des places Anatole France Jean Jaurès Liberté Verdun sans déconner BISOU descend maintenant traverse la bas c’est la correspondance ce sera le 10 ou le 2 ou d’autres pour rester plein sud jusqu’à la l’autre colline dite l’alouette oui celle qu’on plume BISOU avance encore te trompe pas de bord sinon c’est retour au nord et retard assuré et rendez-vous raté pour faire les courses ensemble comparer les prix mutualiser le pouvoir BISOU c’est quand ça bloque que ça devient interessant que ça devient gilet jaune que les places deviennent rond point BISOU et dans ton cabas pendant ce temps là les fruits et les légumes s’abiment reste-il du sel faudra-il aller le chercher sur les bords du fleuve noyé par l’océan filer un drôle de coton une drôle de métaphore un euphémisme BISOU allez allez encore un peu la tension monte la température monte la planète est désaxée la semaine dernière la terre a tremblé BISOU faire des provisions faire des conserves s’enterrer ou déclarer une maladie auto immune se retourner contre soi BISOU
Rétroliens : proposition #02 | un parpaing de phrase – Tiers Livre, les ateliers en ligne
Alors je perds la liste des mots récapitulée par François Bon, alors je la cherche, alors je la trouve, alors je la parcours et tappe dedans, alors y’a bisou, alors je pense, bon, bisou, allez, va voir tu verras, et la bing un gros BEC ! et une poète énervée – ça j’aime !
Bonne suite
et ben ça fait plaisir, j’hésitais avec BATARD, c’est un mot que j’aime beaucoup aussi.
Bonjour, Léa Toto, je préfère de beaucoup bisou. Merci pour ce texte.